M. Machnouk préfère les négociations aux échanges de prisonniers

Le ministre de l'Environnement Mohammad Machnouk a estimé hier que « les négociations portant sur le sort des militaires retenus en otages (NDLR : par les groupes terroristes après la bataille de Ersal) doivent être menées à partir d'une position de force afin d'éloigner toute velléité de chantage dans le cadre de ce dossier ». « Il existe un consensus au sein du gouvernement sur le principe de négocier en vue de trouver une solution, pas de provoquer des complications supplémentaires», a-t-il ajouté. «Je préfère les négociations à la libération de prisonniers contre les otages », a-t-il déclaré.
Lors d'un entretien à la Voix du Liban (93.3), le ministre a souligné que « dans les négociations, il y a des convenances, du respect et des règles, alors que les échanges sont humiliants pour nous tous ».
Abordant le rôle du Premier ministre dans ces négociations, M. Machnouk a assuré qu'il « a toujours été clair dans le cadre de cette confrontation ». Qualifiant la campagne menée contre Tammam Salam de « mesquine », il a évoqué la réunion que celui-ci a eue à Washington avec le président turc Recep Tayyip Erdogan au sujet de cette affaire. « L'accent a été mis sur la nécessité d'avoir des intermédiaires, notamment pour ce qui a trait aux efforts du Qatar et de la Turquie », a-t-il ajouté.