Rechercher
Rechercher

Liban

« Il y a urgence... »

Prenant la parole devant le groupe d'appui au Liban réuni sous la présidence du secrétaire général de l'Onu, Tammam Salam a sollicité de ses membres « un sérieux partage des charges » et une
« modification en profondeur » de leur approche des retombées sur le Liban de la crise régionale et de la guerre en Syrie.
« Le Liban ne peut plus faire face, tout seul, aux pressions qui s'exercent sur lui, a-t-il fait valoir. Il y a une urgence. Une modification en profondeur de l'attitude des donataires doit conduire à un partage des charges sous une forme directe (prise en charge de réfugiés par certains pays), une institutionnalisation de l'aide dont le Liban a besoin pour faire face aux défis humanitaires comme aux besoins supplémentaires au niveau des infrastructures : logement, hospitalisation et éducation, notamment. »
M. Salam a redit que les pertes encourues par l'économie libanaise du fait de la crise ont été évaluées par la Banque mondiale à plus de 7 milliards de dollars. Il a par ailleurs annoncé que « les solutions traditionnelles » sont désormais inutiles et que des mesures drastiques sont désormais indispensables si le Liban doit continuer à faire face au flot de réfugiés. Parmi ces mesures, M. Salam a annoncé « le renforcement des contrôles frontaliers » et l'application de nouveaux critères pour déterminer qui, parmi les Syriens entrant au Liban, doit être considéré comme réfugié.
« Si le monde veut que le Liban tienne bon, il a le devoir, voire l'obligation, d'aider le Liban, a affirmé pour sa part la représentante de la Banque mondiale. Si cette aide n'arrivait pas rapidement, le Liban de demain pourrait ne plus être le Liban que nous voyons aujourd'hui. »
Pour sa part, Laurent Fabius a réaffirmé les trois grands axes d'aide dont le Liban a besoin : aide à l'armée, aide matérielle humanitaire et économique, continuité des institutions.

Prenant la parole devant le groupe d'appui au Liban réuni sous la présidence du secrétaire général de l'Onu, Tammam Salam a sollicité de ses membres « un sérieux partage des charges » et une« modification en profondeur » de leur approche des retombées sur le Liban de la crise régionale et de la guerre en Syrie.« Le Liban ne peut plus faire face, tout seul, aux...

commentaires (2)

D'AUTRES COMMETTENT LES CRIMES... ET D'AUTRES SONT DIRIGÉS VERS LES URGENCES !

LA LIBRE EXPRESSION

13 h 13, le 27 septembre 2014

Tous les commentaires

Commentaires (2)

  • D'AUTRES COMMETTENT LES CRIMES... ET D'AUTRES SONT DIRIGÉS VERS LES URGENCES !

    LA LIBRE EXPRESSION

    13 h 13, le 27 septembre 2014

  • Il y urgence d'un vaste plan, à être exécuté par l'ONU, de rapatriement en Syrie des réfugiés syriens au Liban. C'est le plus important.

    Halim Abou Chacra

    11 h 53, le 27 septembre 2014

Retour en haut