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Liban

Ils ont dit…

 Ali Khreiss, député de Tyr et membre du bloc du Développement et de la Libération de Nabih Berry, à l'agence Akhbar el-Yom : « Le président de la Chambre va parler de l'échéance présidentielle dans le discours qu'il doit prononcer lors de la cérémonie de commémoration de la disparition de l'imam Moussa Sadr (dimanche prochain, 31 août). Cette question nécessite un consensus interne. Il n'est pas permis qu'on attende qu'une solution nous vienne de l'extérieur. Si les Libanais s'entendaient entre eux sur des décisions fermes qui servent l'intérêt du Liban, nous sortirions des considérations étroites et partielles. »

 Atef Majdalani, député de Beyrouth et membre du bloc du Futur, à la Voix du Liban 93,3 : « Walid Joumblatt entreprend une initiative sérieuse pour tenter de sauver l'échéance présidentielle. Mais je ne suis pas optimiste pour ce qui est de l'élection d'un président dans un avenir proche. Il y a un lien très étroit entre l'élection présidentielle et les législatives. Du coup, il n'est pas possible de tenir les législatives avant qu'un chef de l'État soit élu. »

Chakib Cortbaoui, ancien ministre proche du CPL, à la Voix du Liban 93,3 : La proposition du général Michel Aoun d'amender la Constitution pour que le président de la République soit élu au suffrage universel « a été adoptée parce que nous sommes en situation de crise ». « Il y a de ce fait un besoin d'amender la Constitution car nous traversons une crise dont on n'entrevoit pas l'issue. Il y a un certain nombre d'individus ainsi que des États qui tiennent en main l'élection présidentielle au Liban. Notre proposition replace le dossier entre les mains du peuple libanais. La Turquie, par exemple, a procédé à un amendement constitutionnel pour faire élire son président au suffrage universel. Je ne comprends pas pourquoi notre proposition est rejetée en bloc. Qu'on en discute. »

 Alexander Zasypkin, ambassadeur de Russie à Beyrouth, dans des propos à la télévision : « Unilatéralement, nul n'est en mesure d'élire un président. De ce fait, l'entente sur le nom du président serait une excellente chose. J'espère que le député Walid Joumblatt pourra jouer un rôle important dans le dossier de la présidence du fait de son expérience et de son savoir-faire politiques. J'apprécie sa compétence dans tous les domaines. »

 Ammar Houry, député de Beyrouth (bloc du Futur) à la Voix du Liban 100,5 : « Un retrait du Hezbollah de Syrie aiderait sans aucun doute à améliorer le climat à l'intérieur. De fait, tout développement positif dans la région se répercuterait positivement au Liban, mais en tout état de cause, je ne pense pas que les choses vont aller dans le sens d'une évolution brusque et rapide au Liban. Il faut du temps (...) Il n'existe pas de données sur les démarches entreprises par le président de la Chambre, Nabih Berry, et par le chef du PSP, Walid Joumblatt, autour de la maturation de l'idée d'un candidat consensuel pour la présidence. La tournée de M. Joumblatt est destinée à la concertation, et l'on ne saurait parler jusqu'ici d'initiative détaillée. »

 Ghazi Aridi, député de Beyrouth (joumblattiste) et ancien ministre : « On peut dire que si Walid Joumblatt attendait la décision de l'étranger, il n'aurait pas pris l'initiative d'entamer sa tournée au sujet de la présidentielle (...) Il y a eu à plusieurs reprises une convergence de vues entre le patriarche maronite et nous sur le dossier présidentiel. »

 Alice Chaptini, ministre des Déplacés proche de l'ancien président Michel Sleiman : « La priorité doit rester à l'élection d'un président de la République. La vacance à ce poste est une source d'inquiétude pour tous les Libanais, elle est coûteuse moralement et matériellement, et elle porte un coup au prestige de l'État, et ce d'autant plus que les événements dans la région rendent impérative la bonne marche des institutions pour permettre au Liban de faire face aux dangers, au terrorisme et à l'extrémisme aveugle. Pour ce qui est de la prorogation (de la législature), nous l'avons rejetée et nous la rejetons car elle nuit à la vie démocratique. Mais si elle doit avoir lieu, il faut qu'elle soit à caractère technique et de courte durée, et qu'elle survienne après l'achèvement de la mission nationale de laquelle la Chambre doit s'acquitter, à savoir l'élection d'un président. »

 Imad el-Hout, député de la Jamaa islamiya, à la radio al-Fajr : « Les initiatives du président de la Chambre, Nabih Berry, et du député Walid Joumblatt dans le dossier présidentiel sont de bonnes tentatives, mais elles ne visent qu'à refroidir l'atmosphère et elles ne déboucheront pas sur des résultats. Je regrette que certaines parties fassent ainsi dépendre les échéances (intérieures) de l'étranger et des développements dans la région. »

Mohammad Abdel Hamid Beydoun, ancien ministre, à Radio-Orient : « Tout le monde attend une entente saoudo-iranienne car personne ne détient le pouvoir de décision au Liban. (Nabih) Berry n'a parlé de » choses qui commencent à bouger « au Liban qu'après l'annonce de la visite du vice-ministre iranien des Affaires étrangères en Arabie saoudite. Tout le monde attend ses directives de l'étranger et tout le monde a commis des erreurs sur le dossier présidentiel, mais le roi des mauvais calculs, c'est Michel Aoun. Il aurait pu gérer cette phase d'une façon qui puisse donner des acquis au Liban et aux chrétiens, mais hélas, la personnalisation et l'ego surdimensionné ont fait que le général Aoun a manqué une occasion historique pour les chrétiens ».

 Ali Khreiss, député de Tyr et membre du bloc du Développement et de la Libération de Nabih Berry, à l'agence Akhbar el-Yom : « Le président de la Chambre va parler de l'échéance présidentielle dans le discours qu'il doit prononcer lors de la cérémonie de commémoration de la disparition de l'imam Moussa Sadr (dimanche prochain, 31 août). Cette question nécessite un consensus...
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