Le Liban sera-t-il privé d'électricité d'ici à quelques jours ? C'est la question que se posent depuis vingt-quatre heures tous les familiers du dossier. Si l'on en croit certains experts, qui affirment que les réserves en fuel-oil et en mazout sont déjà bel et bien épuisées, EDL n'aura plus de quoi faire tourner ses centrales électriques dans les dix prochains jours. Une situation d'autant plus absurde que, malgré les mises en garde qui se sont multipliées au cours des dernières semaines, aucune mesure n'a été prise jusque-là pour éviter la catastrophe.
L'approvisionnement en carburant dépendant directement des moyens de financement, aucun mécanisme viable n'a pu être trouvé pour obtenir les crédits auprès des banques privées, une question que seul le gouverneur de la Banque centrale est en mesure de trancher, relève une source autorisée. Or, M. Salamé, qui était depuis plusieurs semaines à l'étranger, n'a pu plancher sur ce dossier qu'hier soir, dans le cadre d'une réunion qu'il a eue avec le PDG d'EDL, Kamal Hayek. En soirée, on apprenait que les négociations entre les deux responsables se sont avérées plus difficiles que prévu, dans la mesure où l'ouverture de crédits nécessite la promulgation d'une loi spéciale, une procédure qui risque de prendre plus d'un mois (...)
Jeanine JALKH
C"EST PLUTÔT LE NOIR QUI RISQUE DE SOMBRER AU LIBAN !
18 h 21, le 27 août 2014