Électricité du Liban (EDL) a affirmé dimanche être dans l'impossibilité d'effectuer les réparations urgentes sur son réseau en raison de la poursuite de la grève des journaliers. "Nos travailleurs sont incapables d'effectuer les réparations sur le réseaux parce qu'ils ne peuvent avoir accès à l'office qui est occupé et où se trouvent les outils nécessaires à ces réparations", indique EDL dans un communiqué. "De ce fait, plusieurs régions libanaises, dont la capitale Beyrouth, subissent une aggravation du rationnement en électricité, poursuit l'office qui a présenté ses "excuses" aux citoyens, tout en promettant de régler la situation une fois la grève terminée.
Des journaliers de l'EDL bloquent depuis plusieurs jours l'accès au siège de l'office à Mar Mikhaël, à Beyrouth, en signe de protestation contre la publication par la direction de l'EDL d'un mémorandum chiffrant les places vacantes au sein de l'office à 897, et donc n'incluant pas la totalité des quelque 1700 journaliers. Ces derniers disent être déterminés à poursuivre leur grève ouverte et leur mouvement de protestation jusqu'à la satisfaction de leurs revendications.
Vendredi, EDL avait appelé ses employés à reprendre leur service dès lundi. "Tous les employés de l'EDL sont appelés à retourner à leur poste", a précisé l'office dans son texte. Il a également appelé les forces de l'ordre à escorter les employés à leur entrée et sortie des bâtiments de l'EDL et à leur assurer une protection lors de leur présence à l'intérieur de l'office.
"Nous ne sommes pas des assassins et nous ne cherchons pas à menacer qui que ce soit", ont répliqué les grévistes, qui ont une nouvelle fois enjoint la direction d'EDL à respecter leurs droits.
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OLJ / le 24 août 2014 à 19h19
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