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Liban

Pas d’amélioration à Ersal tant que le Hezbollah est en Syrie

Le leader des Forces libanaises (FL), Samir Geagea, a estimé hier que la situation à Ersal, dans la Békaa, ne s'améliorera pas tant que le Hezbollah restera engagé dans la guerre en Syrie. « Tant que la guerre en Syrie continue et que le Hezbollah y participe de manière active, nous devons nous attendre à tout », a déclaré M. Geagea lors d'un entretien accordé à Radio Liban libre. « La situation sécuritaire à Ersal ne s'améliorera pas tant que le crise syrienne continuera », a-t-il ajouté, estimant que « certains ont voulu transformer l'incident de Ersal en lutte continue entre l'armée et les individus armés syriens ». « Nous n'acceptons la présence d'aucun homme armé syrien sur notre territoire, et il nous importait de les expulser. Je ne pense pas que l'armée permettra la présence d'homme armés dans le jurd de la région », a-t-il poursuivi.
M. Geagea a dans ce contexte accusé le parti chiite d'avoir « ouvert grande la porte aux organisations extrémistes comme Daech et le Front al-Nosra pour qu'elles entrent au Liban ». « La seule solution est de construire un État fort. Daech n'entrera pas au Liban, et nous n'avons et n'aurons jamais peur d'eux. Et l'histoire du monde arabe commence aujourd'hui, a-t-il déclaré. Quant aux chrétiens d'Orient, ils subissent des oppressions de la part de Daech, mais ces oppressions existent bien avant l'islam et Daech paiera le prix de ces actes. Le Liban est par ailleurs différent du reste du Moyen-Orient, et il restera uni et atteindra le rivage de la sécurité malgré les tempêtes. »
Le chef des FL a par ailleurs demandé la fermeture des frontières avec la Syrie. « Où est le problème si nous demandons la fermeture des frontières avec la Syrie pour empêcher l'entrée et la sortie de toute personne armée sans distinction ? » s'est interrogé le chef des FL. Il a toutefois refusé tout dialogue avec le régime syrien en ce qui concerne le contrôle des frontières. « Bachar el-Assad est à l'origine du problème, nous n'entamerons pas un dialogue avec une autorité criminelle qui bombarde son peuple », a-t-il affirmé.
Samir Geagea a en outre refusé de qualifier les incidents de Ersal de scénario similaire aux incidents de Nahr el-Bared pour paver la voie vers Baabda au commandant de l'armée Jean Kahwagi, indiquant que « ce ne sont pas les incidents de Nahr el-Bared qui ont abouti à l'élection du président Michel Sleiman, mais une série de circonstances différentes de la conjoncture actuelle ». « Malgré ma bonne relation avec le général Kahwagi, j'ai été clair dès le départ et j'ai affirmé que j'étais contre tout amendement de la Constitution », a-t-il précisé.
Concernant la présidentielle, Samir Geagea a commenté les récents propos du chef du Hezbollah Hassan Nasrallah, selon lesquels il appuyait la candidature du général Michel Aoun à Baabda. « Ce n'est pas l'approche qu'il faut adopter pour la présidentielle. Hassan Nasrallah a le droit de soutenir qui il veut, mais qu'ils aillent au Parlement et participent aux séances pour l'élection », a-t-il dit. Il a de même estimé que Walid Joumblatt, chef du Parti socialiste progressiste, « en a eu marre », assurant enfin que « le courant du Futur est notre unique allié sunnite, celui de la modération ».

Le leader des Forces libanaises (FL), Samir Geagea, a estimé hier que la situation à Ersal, dans la Békaa, ne s'améliorera pas tant que le Hezbollah restera engagé dans la guerre en Syrie. « Tant que la guerre en Syrie continue et que le Hezbollah y participe de manière active, nous devons nous attendre à tout », a déclaré M. Geagea lors d'un entretien accordé à Radio...

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