M. Bou Saab s’adressant à la presse, lors de la manif du CCS et des élèves devant son ministère, hier. Photo Sami Ayad
Le ministre de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur Élias Bou Saab a rejoint hier des élèves des cycles complémentaire et secondaire, ayant présenté des examens officiels, et un groupe du Comité de coordination syndical (CCS), qui tenaient un sit-in devant le ministère de l'Éducation au palais de l'Unesco, Beyrouth. Le ministre a appelé les députés à adopter la grille des salaires.
« S'ils n'adoptent pas la grille des salaires rien ne va s'arranger dans le pays », a-t-il déclaré. « Si la correction ne commence pas dans les quatre jours qui viennent, les étudiants ne pourront pas s'inscrire à l'université et ne pourront pas commencer une nouvelle année scolaire, a mis en garde M. Bou Saab. Peut-être que nous pourrons nous entendre avec quelques universités locales, qui peuvent comprendre la situation. Mais les universités étrangères ne nous attendront pas. »
S'adressant aux élèves qui lui ont envoyé des lettres par milliers, il a déclaré : « J'entends chacun de vos cris, je suis à vos côtés mais la décision n'est pas entre les mains du ministère de l'Éducation. » Le ministre a par ailleurs indiqué qu'il ne donnera pas aux élèves d'attestations qui seraient une alternative au diplôme, les invitant à ne pas croire les rumeurs sur d'éventuelles notes supplémentaires, un début de correction ou des attestations de diplômes. « S'ils veulent couler l'éducation à travers les attestations, qu'ils se trouvent un autre ministre que moi », a-t-il lancé à l'adresse de la classe politique.
(Pour mémoire : Grille des salaires : la rentrée scolaire menacée)
M. Bou Saab a déploré que « le secteur de l'éducation ait été introduit dans le bazar des dissensions politiques ». « Beaucoup d'hommes politiques œuvrent pour une solution, mais beaucoup d'autres font obstacle à une éventuelle résolution du problème », a-t-il déploré.
S'exprimant après le ministre, le président du Comité de coordination syndical (CCS) Hanna Gharib a souligné que les professeurs, les parents d'élèves et les élèves sont unis. « Le plan qui visait à mettre en confrontation les professeurs avec les élèves et leurs parents a échoué, a-t-il lancé. Nous menons ce combat tous ensemble. »
Un peu plus tôt, une élève, Arwa Chmaïtli, avait lancé aux députés, déclarant s'exprimer au nom de ses camarades : « Vous ne nous aidez pas. Nous voulons nos diplômes, c'est notre droit. » « Nous ne voulons pas que quelqu'un d'autre que nos professeurs corrige nos examens », avait-elle ajouté, avant d'annoncer que le prochain sit-in se tiendrait au centre-ville de Beyrouth, place Riad el-Solh.
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commentaires (1)
B U L L S H I T !!! De tous les ministres qui sont passés dans les divers gouvernement depuis 2005, il n'y a que ceux des Aounistes qui font toujours énormément de bruits pour rien du tout. Ils nous ont cassé les oreilles avec les soit disant projets et succès de Bassil alors qu'il a littéralement détruit et les télécoms et Electricité et a présent se charge de foutre encore plus de pagaille au étrangères, ne parlons pas des scandales de Sehnaoui comme de ceux des autres de leurs ministres que ce soit a la justice ou ailleurs. Finalement, ils ne font que du bruits et encore du bruits pour rien, ils ne fichent et n'apportent rien que plus de blocage, plus de corruption et plus de vide faisant chanter tout le pays une fois de plus pour rien. Ils sont vides d’idées, vides de sens, vides d'initiatives mais pleins de conneries et de malfaisances!!!
Pierre Hadjigeorgiou
09 h 36, le 17 juillet 2014