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Coupe du Monde - Articles

Bastian Schweinsteiger, le guerrier enfin sacré !

Bastian Schweinsteiger. Fabrice Coffrini/AFP

Bastian Schweinsteiger tient enfin sa Coupe du monde : le milieu de terrain, 3e en 2006 et 2010, a décroché le Graal dimanche à Rio en étant l'un des éléments les plus costauds d'une Allemagne sacrée au Maracana devant l'Argentine (1-0 a.p.).
« Schweini » n'en pouvait plus des places d'honneur ! Le bronze mondial des deux dernières éditions devenait pesant. La finale perdue de l'Euro 2008 et la place de demi-finaliste à l'Euro 2012 ? Il en voulait plus, beaucoup plus !
Après la démonstration face au Brésil (7-1) en demi-finale, le milieu de terrain charismatique de la Mannschaft débordait de confiance au moment de pénétrer sur le gazon du mythique Maracana.
Le regard perçant à l'échauffement, des premières foulées très déterminées : le meneur d'hommes qu'il est a emmené ses équipiers dans son sillage. Pas question de laisser passer l'aubaine d'une telle finale.
Le milieu défensif a disputé un match au niveau de son excellent Mondial, s'érigeant en patron au milieu de terrain, certes très reculé sur l'échiquier de Löw mais très utile à une défense qui a parfois eu des difficultés face à la vitesse des Messi, Lavezzi et autre Higuain.
Averti à la 29e pour une faute sur Lavezzi, Schweinsteiger aurait pu lever le pied, mais il s'est donné sans compter, évitant à l'expérience un deuxième carton. Revers de la médaille, il a payé cette débauche d'efforts lors de la prolongation durant laquelle il a clairement eu moins d'impact, tirant la langue.
Intelligent, il a alors évité les courses inutiles, se bornant à couper les angles grâce à son sens du placement.
Luttant jusqu'au bout de ses forces, « Basti » a fini le match le visage en sang après un coup de poing d'Agüero. Ouvert au niveau de la joue droite, il a toutefois tenu à terminer la partie.
Ménagé en début de compétition car relevant de blessure, le guerrier du Bayern Munich s'est par la suite révélé indispensable au onze allemand.
Face à l'Albicelsete, le Bavarois de 29 ans a de nouveau fait l'homme de main en écumant la largeur, toujours là pour venir en aide à un latéral, pour protéger la défense centrale, bref, pour nettoyer les situations délicates. Messi s'en souviendra.
Le milieu de terrain, qui évolue depuis 10 ans en équipe d'Allemagne, a souvent eu affaire au génial Argentin quand ce dernier décrochait. Sans jamais s'affoler, Schweinsteiger a assuré, et rassuré. Dans un rôle moins spectaculaire que par le passé.
Le « Basti » version 2014 se projette moins que par le passé, mais donne tout son équilibre à la Nationalmannschaft.
Cette tâche plus défensive a pour objectif (atteint !) de se départir de la naïveté qui, revers du hurrah-football de 2006 et 2010, cantonnait l'équipe à la 3e place du podium.
Le vice-capitaine est aussi celui qui fait remonter le bloc et le maintient compact et solidaire. Dimanche à Rio, il a de nouveau été un parfait relais pour Löw sur le gazon du Maracana. Le joueur le plus expérimenté de l'effectif de Joachim Löw du haut de ses 107 sélections (23 buts), est aussi l'un des cinq Allemands à avoir participé aux deux précédentes éditions (2006 et 2010), achevées à la 3e place, avec Lahm, Mertesacker, Podolski et Klose.
Comme ses quatre camarades, il a effacé dimanche au mythique Maracana huit années de frustration en décrochant une quatrième étoile pour l'Allemagne après 1954, 1974 et 1990.
©AFP

Bastian Schweinsteiger tient enfin sa Coupe du monde : le milieu de terrain, 3e en 2006 et 2010, a décroché le Graal dimanche à Rio en étant l'un des éléments les plus costauds d'une Allemagne sacrée au Maracana devant l'Argentine (1-0 a.p.).« Schweini » n'en pouvait plus des places d'honneur ! Le bronze mondial des deux dernières éditions devenait pesant. La finale perdue de l'Euro...

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