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Liban

Vingt millions d’euros de l’UE pour « des services de santé aux plus vulnérables »

De gauche à droite à la tribune : Walid Ammar, Angelina Eichhorst, Waël Abou Faour et Ninette Kelley. Photo Sami Ayad

Le ministre de la Santé Waël Abou Faour a lancé hier un nouveau programme financé par l'Union européenne (UE) à hauteur de 20 millions d'euros, visant à « réduire les tensions (entre Libanais et réfugiés syriens) par l'amélioration des services de santé pour les populations les plus vulnérables ». Il a tenu une conférence de presse conjointe avec la chef de la délégation de l'UE au Liban, Angelina Eichhorst, la représentante du Haut-Commissariat de l'Onu pour les réfugiés au Liban, Ninette Kelley, ainsi que le directeur général du ministère, Walid Ammar.
Ce projet devrait permettre d'équiper plus de 180 dispensaires sur le territoire libanais en équipements médicaux, ainsi qu'en médicaments et en vaccins. Des prestataires de santé seront formés à la communication autour des maladies contagieuses, des soins pour la mère et l'enfant, de la gestion des maladies chroniques... Des formations pour les organisations œuvrant dans ce domaine seront également assurées dans le cadre du programme.
M. Abou Faour a remercié l'UE pour cette initiative, tout en notant que l'aide internationale au Liban, qui supporte seul un grand fardeau, est insuffisante jusque-là. Il a affirmé craindre « des tensions supplémentaires entre Libanais et Syriens sur le territoire libanais ».
Mme Eichhorst a déclaré que les besoins en matière de santé sont considérables depuis le flux de réfugiés syriens au Liban. Elle a précisé que ce programme aidera le ministère à améliorer les services de santé pour les communautés libanaises vulnérables.
Pour sa part, Mme Kelley a estimé qu'il est indispensable, dans le cas d'un flux de réfugiés tel que celui que connaît le Liban, de soutenir les institutions publiques, notamment celles qui s'occupent de santé.

Le ministre de la Santé Waël Abou Faour a lancé hier un nouveau programme financé par l'Union européenne (UE) à hauteur de 20 millions d'euros, visant à « réduire les tensions (entre Libanais et réfugiés syriens) par l'amélioration des services de santé pour les populations les plus vulnérables ». Il a tenu une conférence de presse conjointe avec la chef de la...

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