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Culture - Concert

Après l’Olympia de Paris, le Sydney Opera House accueille Tania Kassis

Tania Kassis représente un nouveau courant dans la chanson libanaise. À travers ses compositions, cette jeune chanteuse défend la diversité culturelle et le dialogue. Après l'Olympia de Paris, elle s'est produite devant un public australien d'origine libanaise à Melbourne et à Sydney.

Tania Kassis sur les planches du Sydney Opera House.

Organisé par l'ALCCI (Australia Lebanon Chamber of Commerce and Industry), cet événement musical tant attendu a montré une fois de plus que rien n'est vraiment impossible ! En effet, le multiculturalisme était à l'honneur dans un répertoire varié en anglais, en français, en arabe et en espagnol, et l'artiste a chanté ses propres chansons comme Ounchoudat Bayrout, Chou Ma Sar, L'Amour est un tango, son fameux AVE islamo-chrétien qui a fait le tour du monde, ainsi que Watani, une de ses nouvelles chansons, spécialement écrite par le compositeur libanais Marwan Khoury pour sa tournée australienne. De Melbourne à Sydney, sa merveilleuse voix a chanté son amour pour le Liban, ce pays toujours gravé dans le cœur de générations de Libanais immigrants, qui ont quitté il y a des décennies leur terre natale à la recherche de cieux plus cléments. C'est grâce à la musique, langage universel, et à de tels événements que les relations bilatérales traversent les frontières et bravent les protocoles pour mieux raviver la flamme patriotique dans le cœur de milliers de compatriotes à l'étranger.
Une foule abondante de jeunes Libano-Australiens a entonné, avec un enthousiasme communicatif et beaucoup de nostalgie, de nombreuses mélodies du terroir libanais interprétées par Tania Kassis, réunissant, à la manière de la chanteuse, l'Orient et l'Occident.
Le temps d'une soirée, le Sydney Opera House a vibré aux rythmes de la voix magique de Tania Kassis qui était accompagnée de 20 musiciens de l'Orchestre philharmonique de Sydney et d'autres libanais, parmi lesquels le célèbre percussionniste et compositeur Rony Barrak, qui a su ajouter une touche personnelle orientale à cet événement par son solo exceptionnel de 5
minutes.
La seconde partie du concert a vu la participation de Omar Dean, un jeune d'origine libanaise et finaliste de Australia X-Factor. Le duo Tania-Omar interprétant I Still Call Australia Home – chanson considérée en Australie comme un second hymne national – a séduit un auditoire ému jusqu'aux larmes. Les interprètes ont terminé la chanson de façon spontanée et nostalgique avec «...and webstill call Lebanon home!». Un concert clôturé par la chanson Trabak ya Lebnan.
Tania Kassis (habillée par Rabih Kayrouz) a reçu des mains du ministre John Ajaka MLC, le plus haut poste occupé par un responsable politique australien d'origine libanaise, le chargé d'affaires de l'ambassade du Liban, Milad Raad, et du président de l'ALCCI, Fady Zouki, un prix pour témoigner du talent et de la voix magique issus de ce petit pays du Cèdre et qui chante de façon prodigieuse la paix et le dialogue. M. Zouki a déclaré: «Tania Kassis est le porte-parole de l'ALCCI: par sa voix envoûtante et ses chansons qui allient admirablement l'Orient et l'Occident, elle défie les frontières du langage, de la religion et des cultures. Ce soir, au fameux Sydney Opera House, c'est en véritable ambassadrice que Tania Kassis a levé bien haut les couleurs de son pays, à côté du drapeau australien.»

Organisé par l'ALCCI (Australia Lebanon Chamber of Commerce and Industry), cet événement musical tant attendu a montré une fois de plus que rien n'est vraiment impossible ! En effet, le multiculturalisme était à l'honneur dans un répertoire varié en anglais, en français, en arabe et en espagnol, et l'artiste a chanté ses propres chansons comme Ounchoudat Bayrout, Chou Ma Sar, L'Amour...

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