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Liban - Conseil des ministres

Le gouvernement continue de réfléchir sur sa « méthodologie de travail »

Par souci de cohésion, Tammam Salam recule l'examen de l'ordre du jour.

Le Conseil des ministres en réunion. Se sont absentés hier Gebran Bassil (AE), Nouhad Machnouk (Intérieur) et Alain Hakim (Économie). Photos Dalati et Nohra

Le Conseil des ministres a tenu hier sa troisième réunion depuis la fin du mandat du président Michel Sleiman, le 25 mai. Une réunion de quatre heures, au cours de laquelle il a notamment réfléchi sur sa « méthodologie de travail et de prise de décision », formule qu'il a préférée au terme « mécanisme ».
À l'issue de la réunion, le ministre de l'Information, Ramzi Jreige, a déclaré que le Premier ministre, Tammam Salam, s'est dit inquiet du blocage interne ainsi que des développements régionaux, deux facteurs qui devraient déclencher chez les Libanais un réflexe d'unité.
M. Salam s'est félicité du fait que ce réflexe ait déjà opéré, avant la vacance présidentielle, à travers les décisions prises par le Conseil des ministres en ce qui concerne la sécurité et la bonne marche des ministères et des administrations, a dit M. Jreige.
Par souci de cohésion et de clarification de « la méthodologie » de prise de décision en Conseil des ministres, a précisé M. Jreige, M. Salam n'a pas voulu que cette réunion-ci, non plus, aborde un quelconque point de l'ordre du jour du gouvernement, qui est relativement chargé.
Par contre, il a demandé aux ministres de donner leur avis sur la situation interne et régionale. En outre, le ministre de l'Éducation a exposé la question des épreuves officielles et des négociations avec le Comité de coordination syndicale. Il a redit, devant ses pairs, qu'il n'assumera pas la suite de cette crise, mais que passé les épreuves officielles, c'est le gouvernement tout entier qui devra assumer la responsabilité de l'épreuve de force et du lien que les enseignants établissent entre la correction des épreuves et la satisfaction de leurs revendications.
En complément de ce débat, le Conseil des ministres a entamé l'examen de quelques chiffres du budget 2014, et abordé notamment la question des recettes envisageables, dans le cadre du projet de financement de la grille des salaires.
La séance a été levée sans date fixe pour une nouvelle réunion.

Prise de décision
Interrogé sur la méthodologie du travail en Conseil des ministres, à l'ombre de la vacance présidentielle, notamment la signature des décrets et les décisions à prendre, le ministre de l'Information, M. Jreige, a affirmé que la prise de décision répond aux règles dictées par la Constitution, lesquelles exigent l'adoption des décisions par voie de consensus ou, en cas d'échec, par vote, à charge que ce vote soit aux deux tiers sur les questions d'importance nationale.
M. Jreige a indiqué toutefois que sa préférence va à la règle du consensus dans les circonstances exceptionnelles que traverse le pays.
« Que la politique du consensus l'emporte sur le vote [durant les séances], » a-t-il conseillé.

Le Conseil des ministres a tenu hier sa troisième réunion depuis la fin du mandat du président Michel Sleiman, le 25 mai. Une réunion de quatre heures, au cours de laquelle il a notamment réfléchi sur sa « méthodologie de travail et de prise de décision », formule qu'il a préférée au terme « mécanisme ».À l'issue de la réunion, le ministre de l'Information, Ramzi...

commentaires (3)

Qu'il "ne réfléchisse" pas de trop quand même, parce qu’avec ce qu'il a de "matière grise" et à ce train-là, il risque fort bien de ne plus en avoir du tout.

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

13 h 19, le 13 juin 2014

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Commentaires (3)

  • Qu'il "ne réfléchisse" pas de trop quand même, parce qu’avec ce qu'il a de "matière grise" et à ce train-là, il risque fort bien de ne plus en avoir du tout.

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    13 h 19, le 13 juin 2014

  • OU : COMMENT CONTENTER L'ABRUTISSEMENT GÉNÉRAL ! POUR POUVOIR SE MOUVOIR, EN QUELQUE SORTE, SUR SES BÉQUILLES...

    LA LIBRE EXPRESSION

    10 h 33, le 13 juin 2014

  • Ce genre débat n'aurait jamais du être si la constitution avait été rédigé comme il faut, par des gens compétents, patriotes, et consciencieux. La ou je veux en arriver c'est que nous votons pour des incapables et des tarés qui n'ont qu'un seul but a la fin c'est se remplir les poches et se faire appeler Mr. le ministre alors qu'en fait leur rôle serait de servir ceux qui les ont élu pour leurs assurer leurs droits et besoins.

    Pierre Hadjigeorgiou

    08 h 54, le 13 juin 2014

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