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À La Une - Conflit

Obama veut aider les Syriens opposés au régime et aux islamistes radicaux

Le président américain propose un fonds de 5 milliards de dollars contre le terrorisme.

Le président américain Barack Obama avant son discours à l'académie militaire de West Point, dans l'Etat de New York. Jim Watson/AFP

Barack Obama a promis mercredi d'accroître le soutien américain à l'opposition syrienne qui lutte à la fois contre le régime du président Bachar el-Assad et contre des extrémistes islamistes.
"Je vais travailler avec le Congrès pour augmenter notre soutien à ceux, dans l'opposition syrienne, qui offrent la meilleure alternative aux terroristes et à un dictateur brutal", a déclaré le président américain lors d'un discours à l'académie militaire de West Point, dans l'Etat de New York.

M. Obama a aussi insisté sur le fait qu'avec ses alliés en Europe et dans le monde arabe il allait continuer à pousser pour parvenir à une solution politique afin de tenter de résoudre cette crise. "Aussi frustrant que ce soit, il n'y a pas de réponse facile, pas de solution militaire qui puissent éliminer les souffrances dans un avenir proche", a regretté M. Obama.
"En tant que président, j'ai pris la décision de ne pas envoyer de troupes américaines au milieu de cette guerre civile, et je pense que c'était la bonne décision. Mais cela ne signifie pas qu'on ne doit pas aider le peuple syrien à lutter contre un dictateur qui bombarde et affame son peuple", a-t-il ajouté, soulignant qu'en assistant l'opposition armée, les Etats-Unis "diminueront aussi le nombre d'extrémistes qui trouvent un refuge au milieu du chaos".

Barack Obama veut également faire davantage d'efforts pour les voisins de la Syrie: Jordanie, Liban, Turquie et Irak, qui accueillent de nombreux réfugiés syriens.

Officiellement, le soutien américain aux rebelles syriens se cantonne depuis le début du conflit à une aide non létale pour un montant de 287 millions de dollars. Mais mardi le Wall Street Journal a affirmé que Barack Obama s'apprêtait à autoriser le Pentagone à entraîner des rebelles syriens modérés, reflétant les inquiétudes de la Maison Blanche face à la montée en puissance des extrémistes liés à el-Qaëda.
Dans le même temps, un journal russe a annoncé que Moscou allait octroyer 240 millions de dollars d'aide à son allié syrien.

Dans son discours, le président des Etats-Unis a par ailleurs proposé la création d'un fonds de 5 milliards de dollars pour lutter contre le terrorisme. "Cela nous permettra d'entraîner, de renforcer les capacités et de faciliter le travail des pays partenaires qui sont en première ligne", a-t-il expliqué.  "Ces ressources nous donneront la flexibilité nécessaire pour remplir différentes missions, y compris l'entraînement des forces de sécurité au Yémen qui sont passées à l'offensive contre el-Qaëda, le soutien à une force multinationale pour maintenir la paix en Somalie, le travail avec les alliés européens pour former en Libye des forces de sécurité et une police des frontières opérationnelles, ou encore l'aide aux opérations (militaires) françaises au Mali", a énuméré M. Obama.

Le président a également  mis en garde contre la tentation de s'engager dans des conflits de façon "précipitée", martelant que tout problème n'avait pas nécessairement "une solution militaire".

"Depuis la Deuxième Guerre mondiale, certaines de nos erreurs les plus coûteuses ne sont pas venues de notre retenue mais de notre volonté de nous précipiter dans des aventures militaires sans penser à toutes les conséquences", a déclaré M. Obama. "L'Amérique doit montrer la voie sur la scène internationale. Si nous ne le faisons pas, personne ne le fera. L'armée est, et sera toujours, l'épine dorsale de ce leadership", a lancé le président américain.
"Mais une intervention militaire américaine ne peut être la seule --ou même la première-- composante de notre leadership en toute circonstance", a-t-il aussitôt ajouté. "Ce n'est pas parce que nous avons le meilleur marteau que tout problème doit être vu comme un clou", a-t-il insisté.

Annonçant sa décision d'un retrait graduel des soldats américains en Afghanistan d'ici à la fin 2016, soit quelques semaines avant le terme de son second mandat, M. Obama a dit mardi vouloir "tourner la page de plus d'une décennie pendant laquelle notre politique étrangère a été surtout consacrée aux guerres en Afghanistan et en Irak".
L'application de ce calendrier, a-t-il cependant prévenu, dépendra de la signature par le futur président afghan du Traité bilatéral de sécurité (BSA) encadrant les conditions d'une présence militaire américaine.


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commentaires (1)

Si lui ne comprend pas tout ce cafoutis , comment nous alors ???? !!!! il dit tout et son contraire .Et cette histoire d'aider des loosers , c'est pas très yanky ça !!!loooolll!!!

FRIK-A-FRAK

20 h 47, le 28 mai 2014

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Commentaires (1)

  • Si lui ne comprend pas tout ce cafoutis , comment nous alors ???? !!!! il dit tout et son contraire .Et cette histoire d'aider des loosers , c'est pas très yanky ça !!!loooolll!!!

    FRIK-A-FRAK

    20 h 47, le 28 mai 2014

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