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Liban

Collaboration entre le CNRS et le CNR d’Italie pour des études sur la mer Méditerranée

Le Conseil national de la recherche scientifique au Liban (CNRS) et le Conseil national de la recherche en Italie (CNR) ont signé récemment un accord de coopération d'une durée de cinq ans pour « une meilleure collaboration dans des secteurs spécifiques, notamment celui de la science de la mer ». Cet accord vise également à « offrir à quatre chercheurs libanais des bourses d'études qui leur permettront de passer six mois en Italie dans l'un des instituts du CNR », a précisé à L'Orient-Le Jour le président du CNR, Luigi Nicolais, au cours d'une visite au Liban.
Le Liban devient ainsi l'un des quatre pays de référence choisis par le CNR dans le monde pour la recherche scientifique, après le Canada pour la région de l'Amérique du Nord, la Corée pour l'Extrême-Orient et le Brésil pour l'Amérique du Sud.
« La collaboration avec le Liban a été initiée il y a quelques années, explique M. Nicolais. Nous cherchons toutefois à renforcer la mise en place de laboratoires conjoints dans l'objectif d'étudier la mer Méditerranée. Nous cherchons à connaître les problèmes relatifs aux courants maritimes, à la pollution et aux poissons en fonction du changement climatique. »
Le président du CNR indique dans ce cadre que le changement climatique entraîne une modification du système écologique des poissons dans toute la Méditerranée, puisque les températures changent. « Un changement de température d'un demi-degré ou d'un degré entraîne un déplacement et même une diminution de certaines espèces de poissons, insiste-t-il. Ce travail permettra aussi aux pêcheurs de mieux comprendre les types de déplacement et de changement qui surviennent. »
Pourquoi avoir choisi le Liban ? « Pour sa richesse culturelle, insiste M. Nicolais. Nous avons des rapports avec d'autres pays du Moyen-Orient, comme le Maroc, la Tunisie et les Émirats arabes unis, mais nous avons choisi d'établir des rapports préférentiels avec le Liban parce qu'il rassemble toutes les cultures du Moyen-Orient. De plus, il constitue une porte d'entrée pour toute la région. C'est le cas d'ailleurs des trois autres pays de référence. »
Ce projet, doté d'un budget de 40 000 euros, n'est qu'un début. M. Nicolais affirme que le CNR voudrait renforcer la collaboration avec le Liban dans d'autres secteurs de recherche et créer d'autres laboratoires conjoints. « Nous ne cherchons pas à faire des recherches uniquement sur la mer », précise-t-il. Le CNR compte sept départements et 10 000 chercheurs répartis dans cent centres à travers l'Italie. « L'idée sera d'ouvrir la coopération à d'autres secteurs comme l'agriculture, l'héritage ou autres », conclut M. Nicolais.

N. M.

Le Conseil national de la recherche scientifique au Liban (CNRS) et le Conseil national de la recherche en Italie (CNR) ont signé récemment un accord de coopération d'une durée de cinq ans pour « une meilleure collaboration dans des secteurs spécifiques, notamment celui de la science de la mer ». Cet accord vise également à « offrir à quatre chercheurs libanais des...

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