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Nos Lecteurs ont la Parole - Massoud ACHKAR

Albert Moukheiber, un ami et un exemple

La disparition d'un ami et d'un guide, le député Albert Moukheiber, à la date-anniversaire du début de la guerre, le 13 avril 2002, n'est pas un simple hasard. Et peut-être qu'il faudrait commémorer ces deux événements.
Rappelons-nous qu'Albert Moukheiber n'avait jamais failli à son devoir de député, prenant position contre la présence syrienne en plein Parlement, refusant d'aller à Taëf pour accepter une nouvelle Constitution imposée et taillée à la mesure de commanditaires étrangers et non pas des Libanais eux-mêmes, imposant même à Bachir Gemayel une visite de réconciliation alors qu'il avait été le seul député resté à l'Est de Beyrouth à refuser de voter pour lui.
Oui, peut-être, en décédant un 13 avril, Albert Moukheiber a-t-il voulu laisser un message : si nous avons le courage de faire passer le droit et la loi avant nos intérêts, le Liban avant nos clans et nos communautés, si nous ne cédons pas aux diktats imposés par l'étranger, si notre nationalisme n'est pas à vendre, si nous dépassons nos petits calculs d'épiciers et nos compromis mercantiles et si, quelles qu'en soient les conséquences, nous essayons de soutenir et de renforcer l'État, les guerres, toutes les guerres pourraient être évitées.

 

La disparition d'un ami et d'un guide, le député Albert Moukheiber, à la date-anniversaire du début de la guerre, le 13 avril 2002, n'est pas un simple hasard. Et peut-être qu'il faudrait commémorer ces deux événements.Rappelons-nous qu'Albert Moukheiber n'avait jamais failli à son devoir de député, prenant position contre la présence syrienne en plein Parlement, refusant...

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