Berry : Retombées positives sur le Liban de l’assainissement des relations régionales

Le président de la Chambre, Nabih Berry, s'est monté plutôt optimiste, hier, au sujet de la situation interne, se félicitant en particulier de l'assainissement des relations régionales et de leurs retombées positives sur le Liban.
L'un des signes de cet assainissement, a-t-il estimé, « est la désignation d'un ambassadeur d'Arabie saoudite à Téhéran ».
L'avis de M. Berry a été rapporté par le président du Conseil national de l'audiovisuel, Hadi Mahfouz.
Selon ce dernier, M. Berry « considère que la situation, en général, est meilleure qu'elle ne l'était, et qu'il y a désormais un espace de dialogue entre les Libanais de différents bords, que les voies de communication sont ouvertes. La détente qui s'est produite dans les rapports entre certaines puissances régionales, et en particulier les États qui exercent une influence sur le Liban, a eu des conséquences positives sur la situation au Liban. L'un de ces signes est la désignation d'un ambassadeur d'Arabie saoudite à Téhéran et ce que cette nomination laisse espérer comme ouvertures, dont le Liban peut profiter. L'expérience positive de cette ouverture régionale se traduira concrètement au Liban (...), ce qui pourrait influer sur l'échéance présidentielle ».
Et M. Mahfouz d'ajouter : « Le président Berry estime personnellement qu'il existe des chances de libaniser l'échéance présidentielle. Il affirme qu'il tentera cette fois de donner à ce processus sa chance. »
« Dans ses rencontres avec les ambassadeurs étrangers qui le sondent au sujet de la présidentielle, a ajouté le président du CNA , M. Berry répond invariablement que le meilleur service qu'ils pourraient rendre au Liban, c'est de ne pas s'impliquer et de laisser le processus de libanisation mûrir et donner ses fruits. »

Plaintes
Par ailleurs, M. Mahfouz a révélé que le président de la Chambre s'est plaint auprès de lui de la manière dont certaines télévisions s'en prennent à la légère à la Chambre des députés.
En séance plénière, des députés s'étaient auparavant élevés contre les accusations gratuites lancées par certains médias contre les députés accusés sans preuve d'être « des vendus ». Ces accusations avaient été rapportées avec complaisance et sans discernement sur le petit écran.