« Les États-Unis apportent leur plein appui au nouveau gouvernement libanais et lui souhaitent le succès. En outre, nous sommes en faveur de la tenue de l'élection présidentielle à la date fixée par la Constitution. Nous œuvrons avec l'armée libanaise et les forces de sécurité pour la sauvegarde de la stabilité du Liban et de ses frontières. Le rôle que joue l'armée libanaise est d'une grande importance, car il faut mettre fin à l'impact néfaste qu'ont sur Liban les événements en Syrie. Enfin, nous comprenons les difficultés que pose au Liban le grand nombre de réfugiés syriens. Nous contribuons, en collaboration avec la communauté internationale, et plus précisément avec l'International Support Group, à procurer l'aide nécessaire à leur accueil. »
C'est ainsi que s'est exprimé l'ambassadeur des États-Unis au Liban, David Hale (actuellement dans la capitale fédérale), au cours d'un déjeuner donné en son honneur par l'ambassadeur du Liban à Washington, Antoine Chédid, qui avait réuni autour de lui des responsables des départements d'État, de la Défense, du Conseil national de sécurité, des journalistes et des représentants de think tanks. Parmi eux, Kelly Clements, secrétaire d'État adjointe pour les Réfugiés et la Migration ; Larry Silverman, secrétaire d'État adjoint pour les Affaires du Proche-Orient ; Matthew Spence, secretaire d'État adjoint à la Defense ; Danielle Garbe, en charge du Liban au Conseil national de sécurité ; Fred Hof de l'Atlantic Council ; David Ignatius, éditorialiste au Washington Post ; Paul Salem, vice-président pour la politique et la recherche au Middle East Institute, et Aram Nerguizian, du Center for Strategic and International Studies.
« La performance de l'armée libanaise »
David Hale a fait sensation avec ce que l'on peut appeler un bon mot : « Quand ils ont inventé le mot entrepreneuriat, je suis sûr qu'ils ont pensé aux Phéniciens et à leurs descendants libanais », a-t-il dit.
Le diplomate US se trouve actuellement à Washington pour participer à une réunion des ambassadeurs américains au Moyen-Orient. Il a également pris part à une réunion organisée par le département d'État et la Chambre de commerce américano-arabe, dans le but de développer les relations économiques entre ces deux parties.
Auparavant, dans son mot d'accueil, Antoine Chédid s'était adressé à l'ambassadeur Hale en ces termes : « Parce que vous connaissez le Liban mieux que quiconque, vous avez dès votre arrivée pris une grande vitesse de croisière sur le terrain, vous mettant de suite au travail pour renforcer l'intérêt que portent les États-Unis au Liban. Il ne fait pas de doute que nos deux ambassades se complètent, chacun de nous travaillant pour l'intérêt de son pays et, tous deux, aspirons toujours à élever les relations libano-américaines à un plus haut. Bien sûr, le Liban vit des moments difficiles à cause de la situation en Syrie, et nous demandons l'aide et l'assistance des États-Unis pour limiter le débordement de cette crise chez nous », a rappelé l'ambassadeur Chédid.
Il a en outre mis l'accent sur le fait que « l'armée libanaise, qui joue actuellement un rôle très important, doit continuer à pouvoir le faire », d'où la nécessité que les USA continuent à l'assister. Et d'ajouter : « Aucune armée au monde ne peut, à elle seule, comme l'a fait l'armée libanaise le mois dernier, capturer autant de terroristes. Car ce sont là des terroristes internationaux et non locaux », a-t-il tenu à préciser.
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