Le roi de l'auto à Versailles
Depuis les hallebardiers qui montaient leur double garde, les pages et les demoiselles d'honneur en habit d'époque qui escortaient les invités à travers les dédales du château Versailles pour la visite des appartements royaux, jusqu'aux agapes royales supervisées par Alain Ducasse himself dans la Galerie des Batailles, et en apothéose finale un fabuleux feu d'artifice tiré des jardins de Le Nôtre, la nuit Renault et Nissan de Carlos Ghosn présentait une double allure, tout à la fois royale et républicaine. Au haut des escaliers du château, le roi de la fusion de l'automobile française et japonaise, et Carole Nahas (en robe Élie Saab) recevaient dimanche soir 160 invités dont Cherry Tony Blair et des sénateurs américains... Mais aussi de nombreux amis libanais, notamment Élias et Rita Murr, Nayla Moawad, Marwan et Vanda Hamadé, Maurice Sehnaoui, Amin et Andrée Maalouf, l'ambassadeur Khalil Karam, Fayez et Asma Rasamny (représentant de Nissan au Liban), Gilbert Chaghoury, Samir et Laura Lahoud, le père Sélim Daccache, Namir et Lina Cortas (resplendissante en Yohji Yamamoto), Élie Saab et Claudine, Rizk Rizk, Sara Tayeb, les two brothers Nabil et Nagi Nahas, Étienne et Corine Debbane, Nadim et Simone Saïkali, Hala Saddi, Riham Costa, Salim et Sherine Salam... tous en smoking et robe longue.
Au poignet de Samir
Comment joindre l'utile à l'agréable ? Le bonheur du très généreux Samir Hanna est au centuple : d'une part, il a soutenu la noble cause de Roads for Life – Fondation Talal Kassem pour les soins post-traumatiques, et, de l'autre, il s'est offert à 55 000 dollars la Frank Muller Casablanca de Ghassan Tuéni. Et c'est loin d'être un acte neutre : c'est tout un symbole que d'exhiber au poignet la montre d'une icône de la presse, de la politique et de la diplomatie libanaises et arabes ! Et ça lui va !
Ce soir là à l'hôtel Phoenicia, autour de Zeina Kassem qui a prononcé un beau et émouvant discours sur la mission de la Fondation, dont l'objectif est d'aider à sauver des milliers de victimes de la route, tous les amis étaient là. Dans le flot de l'assistance qui swinguait aux rythmes de la black singer Claudia Patricia, il y avait les ministres Waël Abou Faour (avec Zeina) et Élias Abi Saab (sans Julia Boutros), Farid et Elham Raphaël, Raymond et May Audi, Lama Salam, la princesse Ghida de Jordanie, Nayla Moawad, Mona Hraoui, Hoda Siniora, Mona Pharaon, Karim et Joëlle Hamadé, Michèle Tuéni, Nabil Gharzouzi, Samir et Loubna Mansour, Khalil et Nayla Arab, Ghida et Mohammad Rabat, Ziad et May Mahassni, Anthony et Raya Nahas, Bachir et Gracinda Mallas, Wajdi et Zeina Abou Hamzé, Rawan Halabi, Jihad Khoury, et toute la tribu Kassar, avec à leur tête Adnan et Adel, sans oublier Walid et Rola Daouk, et Raïf et Nada Kassem...
Le burnous de Rabih
Le (très) hot a soufflé sur le palais de Tokyo, envoûtant une salle comble qui, dans le grand froid de Paris, a rêvé d'un bouillonnant hammam à l'orientale. Promu au rang de manteau, le bournos sublimé par Rabih Keyrouz devient un incontournable de la garde-robe de l'hiver 2015. Une ingénieuse idée vivement applaudie par la très influente Suzy Menkes, rédactrice en chef des éditions internationales de Vogue, et par Virginie Mouzat (Le Figaro), Valérie Toranian et Sophie Fontanelle (Elle), sans oublier Nicole et Jean-Jacques Picart, le célèbre consultant en marketing dans les domaines du luxe, de la mode et de la haute couture, l'équipe de l'Officiel au complet, la romancière Virginia Smith, la créatrice d'accessoires Yazbukey, la princesse Dina Abdul Aziz accompagnée de la swimwear designer Lisa Maria Fernandez, et encore... Côté libanais, caracolaient en tête Anne Demerjian, qui a fait un aller-retour Beyrouth-Paris-Beyrouth pour assister au défilé, la ravissante Maha Makari (grande fidèle de la maison), Nelly Zeidan plus glam que jamais, ainsi que Tania Farès, Nour Farès, Racil Chalhoub, la créatrice de bijoux Sabine Ghanem, Flavie et Sherine Audi, Berthe Chagoury et sa fille Câline, etc. Et chacune était si fière de son Rabih !
Médecin et ministre... sans ministère !
À Antélias, une pluie d'éloges s'est abattue sur Salah Salman auteur de Fi houkouma lam tahkom (Un gouvernement sans prérogatives) paru aux éditions Dar an-Nahar, qui relate son expérience sous les mandats des présidents Sleimane Frangié et Élias Sarkis. Les plus vibrants sont venus tout d'abord de ses collègues en médecine Karam Karam et Georges Zeintoun, qui ont rendu un hommage dithyrambique à l'ancien président du département oto-rhino-laryngologie de l'Université américaine de Beyrouth et professeur chargé de cours à la Harvard Medical School de Boston. Fondateur et directeur du Centre des sinus au Massachusetts Eye and Ear Infirmary, Salah Salman, bardé de plusieurs distinctions dont le prestigieux prix Penrose, possède à son actif plusieurs ouvrages médicaux et plus d'une cinquantaine d'articles publiés dans des revues scientifiques. Prenant ensuite la parole, ses anciens collaborateurs et conseillers le général Mahmoud Abou Dargham et Kamal Arab ont vanté les mérites et le courage de l'ancien ministre de la Santé (1972) et de l'Intérieur (1976 à 1979). Même Zizette Khalil Mekkaoui en a profité pour raconter le jeune Salman usant ses culottes courtes sur les bancs de l'IC. L'hommage a été suivi d'un cocktail concocté par Le Bristol qui a réuni autour de Salah et Wadad un nombre d'amis, dont le chef d'état-major Walid Salman, Maha Arida, Ferdinand et Eugénie Hosri, Adel Hamié, Najwa Rayess, Nour Salman, Nadia Saab, Abdallah et Neemat Kenaan, Jalal Khoury, Adnan Mroueh, Georgette Gebara, Sheherazad Eid et beaucoup d'autres...
Sur le yacht de George
La relation est-elle en passe d'être officialisée ? Y a-t-il une (petite) chance qu'elle soit la bonne ? Peu importe : après avoir présenté la pretty attorney Amale Alameddine à ses parents, Nick et Nina Clooney, puis à Barack et Michelle Obama, l'überGeorge a souhaité rencontrer la famille de sa dame. C'est chose faite. Papa Ramzi et ses enfants, Tala, Samer et Ziad (avec Rima), qui avaient hâte de disséquer de près celui qui a craqué pour leur fille et sœur, se sont retrouvés sur le bateau de la star amarré au large de Dubaï. Et dans la sphère intime, protégés des flashes des photographes, ils ont passé Clooney à la loupe... Une fois cette curiosité un peu excessive mais finalement très naturelle, une fois les ego comblés, flattés, les hearts ont chaviré, et c'est dans une ambiance chaleureuse et supercool que la famille a trinqué à la romance du couple, avant de se quitter avec de goulues embrassades. Qui dit mieux ?
PS : Rencontrée avant tout le monde à Londres, maman Bariaa est déjà conquise et n'a pas fait le déplacement.
Les papilles de Cécile
Ni les coupures de courant, ni la pénurie d'eau, ni le chaos de la ville n'ont freiné l'enthousiasme de la consule générale de France. Cécile Longé adooore Beyrouth. Et elle y est déjà comme un poisson dans l'eau ! Cette avocate de formation, spécialisée dans les ressources énergétiques, a soufflé un joyeux vent d'optimisme au dîner de Fadi et Claude Comair qui avaient choisi Karam el-Bahr pour lui en mettre plein les papilles et lui présenter quelques amis, dont Nada et le général Élias Hanna, spécialiste de géopolitique, Patrick et Noha Baz, Claude Dagher Tohmé, Bassam et Souad Tabchi, Samir et Nada Nasr, et d'autres encore. La discussion a tourné autour du gaz de schiste, de la sécheresse qui frappe le Liban, de l'association Kafa et de l'écotourisme. Cécile Longé rentrait justement ce soir-là d'une marche avec Michel Moufarrege et Liban Treck, et elle était enchantée...
ditavonbliss@hotmail.com
Depuis les hallebardiers qui montaient leur double garde, les pages et les demoiselles d'honneur en habit d'époque qui escortaient les invités à travers les dédales du château Versailles pour la visite des appartements royaux, jusqu'aux agapes royales supervisées par Alain Ducasse himself dans la Galerie des Batailles, et en apothéose finale un fabuleux feu...
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