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Liban - Le commentaire

Décentralisation, alternance ou gouvernement de technocrates face à la culture du compromis

Le gouvernement dit d'intérêt national mis en place, à défaut d'une entente sur un gouvernement neutre, a placé le Liban, une fois de plus, devant des choix difficiles.
En effet, la nouvelle formule convenue – qui a tout de même mis 10 mois à se concrétiser – était fondée sur deux négations conduisant inéluctablement à des tiraillements internes et externes que viennent de révéler au grand jour les désaccords sur la déclaration ministérielle. Pour ou contre le triptyque armée-peuple-résistance, voilà bien qui illustre cette dichotomie à ce jour insolvable.
S'opposant ouvertement à l'axe irano-syrien, une orientation qui a achevé de polariser à outrance la scène politique depuis 2005, les forces du 14 Mars ont cru un peu naïvement d'ailleurs être parvenues à un exploit national et historique le jour où les pôles réunis à la table de dialogue ont avalisé la fameuse déclaration de Baabda.
Ce qu'elles n'ont pas pu concevoir, c'est l'impossibilité pour le Hezbollah de s'engager à honorer les termes de cette déclaration alors que se poursuit en Syrie la guerre dont l'issue sera fatalement déterminante dans l'avenir de la guerre entre les deux axes principaux dans la région.
Le Liban est-il donc condamné à continuer de vivre au rythme de chaque conflit qui ébranle la région avant de pourvoir connaître le type de gouvernement qui s'impose en conséquence, quelle déclaration ministérielle concocter et quel profil de président choisir en fonction ?
Le drame est que l'affrontement entre les deux camps du 8 et du 14 Mars n'est pas un simple conflit sur le pouvoir, mais bel et bien un antagonisme déclaré entre deux lignes politiques qui a atteint le point du défi, chacun des protagonistes cherchant à emporter le morceau aux dépens de l'intérêt national et du citoyen.
Cela est encore plus vrai dans le cas du 8 Mars qui ne cesse de chercher à grignoter toujours un peu plus de terrain, en insistant notamment sur la mise en place d'un gouvernement d'union en lieu et place d'une équipe neutre, la forme pressentie être la plus appropriée par les circonstances actuelles.
Mais encore, comment sortir de ce cercle infernal ? Inutile de rappeler que seule une solution permanente et solide peut remédier à cette instabilité récurrente sur la scène institutionnelle libanaise et, par conséquent, politique.
Celle-ci pourrait être le retour à un régime démocratique au vrai sens du terme, sur la base de l'alternance au pouvoir de la majorité et de l'opposition, ou encore un système fondé sur une décentralisation poussée qui n'atteindrait pas le seuil du fédéralisme. Dernière option enfin, une formule absolument neutre qui favoriserait l'avènement de personnalités compétentes, intègres qui n'auraient aucune couleur politique, délaissant une fois pour toute la culture nationale, devenue pathologique, du compromis.

Le gouvernement dit d'intérêt national mis en place, à défaut d'une entente sur un gouvernement neutre, a placé le Liban, une fois de plus, devant des choix difficiles.En effet, la nouvelle formule convenue – qui a tout de même mis 10 mois à se concrétiser – était fondée sur deux négations conduisant inéluctablement à des tiraillements internes et externes que viennent...

commentaires (1)

"Deux négations ne peuvent former une nation." ! "Comment sortir de ce cercle infernal ? Que ça soit par le retour à un régime démocratique sur la base de l'alternance au pouvoir de la majorité et de l'opposition, ou encore un système fondé sur une décentralisation poussée presque jusqu'au seuil du fédéralisme. Ou, enfin, une formule neutre qui favoriserait l'avènement de personnalités qui n'auraient aucune couleur politique."! Touuus ceci ne sert absolument à Rien avec ces "libanais"(h) car, transformez-les en "décentralisateurs, en démocrates ou même en soi-disant neuuutres, ils s'en mettront toujours plein la figure.... et sans gants !

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

18 h 39, le 04 mars 2014

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Commentaires (1)

  • "Deux négations ne peuvent former une nation." ! "Comment sortir de ce cercle infernal ? Que ça soit par le retour à un régime démocratique sur la base de l'alternance au pouvoir de la majorité et de l'opposition, ou encore un système fondé sur une décentralisation poussée presque jusqu'au seuil du fédéralisme. Ou, enfin, une formule neutre qui favoriserait l'avènement de personnalités qui n'auraient aucune couleur politique."! Touuus ceci ne sert absolument à Rien avec ces "libanais"(h) car, transformez-les en "décentralisateurs, en démocrates ou même en soi-disant neuuutres, ils s'en mettront toujours plein la figure.... et sans gants !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    18 h 39, le 04 mars 2014

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