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Moyen Orient et Monde

Les violences reprennent à Yarmouk

Dans le camp de réfugiés assiégé de Yarmouk, où survivent 40 000 personnes dont 18 000 Palestiniens, « il y a eu des bombardements et des combats entre le Front al-Nosra et le Front populaire de libération de la Palestine-commandement général (FPLP-CG) », a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Un homme a été tué, a précisé l'ONG, son directeur Rami Abdel Rahmane affirmant que « la trêve est rompue ». Le porte-parole de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Chris Gunness, a appelé sur Twitter « toutes les parties à cesser les hostilités ». Le Front al-Nosra et le FPLP-CG, une formation prorégime, se sont mutuellement accusés d'avoir failli à leurs engagements et d'avoir violé la trêve en vigueur depuis le retrait des combattants rebelles à la mi-février.
Par ailleurs, le journaliste espagnol Marc Marginedas, enlevé le 4 septembre dernier par Daech (l'État islamique en Irak et au Levant, lié à el-Qaëda) dans les environs de Hama, a été libéré hier a annoncé son employeur, le journal catalan El Periodico. Le journaliste catalan, âgé de 46 ans, est arrivé dans la soirée à Barcelone à bord d'un avion spécial en provenance de Turquie, où il avait été soumis à de premiers examens médicaux. Marc Marginedas était entré le 1er septembre en Syrie en passant par le sud de la Turquie. C'était la troisième fois qu'il se rendait dans ce pays pour couvrir le conflit, après y avoir séjourné en février 2012 et en mars 2013. Parmi les journalistes espagnols encore otages en Syrie, figurent le correspondant d'El Mundo Javier Espinosa et le photographe Ricardo Garcia Vilanova.
Enfin, samedi, l'Arabie saoudite a accusé la Russie de « perpétuer la crise syrienne pour la troisième année consécutive », en réaction à une mise en garde de Moscou contre la livraison d'armes pakistanaises par Riyad aux rebelles syriens. « Il est étonnant de constater la poursuite du soutien de la Russie au régime criminel de Syrie et son rejet de toute solution politique proposée par le Conseil de sécurité » de l'ONU, a déclaré un porte-parole du ministère saoudien des Affaires étrangères. « Ce soutien est la principale raison de la tyrannie du régime syrien (...) sans espoir de solution et sans espoir d'une fin proche de l'une des plus graves crises humanitaires de notre temps », a-t-il poursuivi. Le porte-parole n'a pas directement évoqué la livraison d'armes pakistanaises aux rebelles, mais s'est déclaré « étonné des reproches de la Russie à l'Arabie saoudite pour son soutien au peuple syrien ».

Dans le camp de réfugiés assiégé de Yarmouk, où survivent 40 000 personnes dont 18 000 Palestiniens, « il y a eu des bombardements et des combats entre le Front al-Nosra et le Front populaire de libération de la Palestine-commandement général (FPLP-CG) », a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Un homme a été tué, a précisé l'ONG, son directeur Rami...

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