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Liban

Inexorablement...

À mesure que se rapproche la date de l'expiration de son mandat, le 25 mai prochain, le président de la République se livre depuis plusieurs mois à un crescendo savamment dosé dans son entreprise de démontage systématique de la rhétorique chère au Hezbollah, celle qui lui sert de justificatif pour le maintien de son statut particulier au sein de l'État libanais.
Tout se passe comme si le président Sleiman, parfaitement conscient, depuis le début, de l'inéluctabilité de la collision frontale entre les intérêts de l'État et ceux du parti de Dieu, cherche à imprégner le discours présidentiel – et jusqu'aux murs du palais de Baabda – d'échos de plus en plus forts de discours légaliste, d'une façon telle que son successeur, quel qu'il soit, ne puisse jamais être en mesure de s'y soustraire.
Incontestablement aidé en cette tâche par l'affaiblissement progressif du régime voisin en tant qu'acteur capable de faire du Liban une carte entre ses mains, le chef de l'État, avec le peu de moyens dont il disposait, n'en aura pas moins réalisé un exploit.
Rien que de ce fait, le mandat présidentiel qui s'achève dans trois mois sera probablement cité pour avoir, malgré tout, ouvert la voie à un rétablissement, un jour ou l'autre, de l'État libanais.

À mesure que se rapproche la date de l'expiration de son mandat, le 25 mai prochain, le président de la République se livre depuis plusieurs mois à un crescendo savamment dosé dans son entreprise de démontage systématique de la rhétorique chère au Hezbollah, celle qui lui sert de justificatif pour le maintien de son statut particulier au sein de l'État libanais.Tout se passe comme si le...

commentaires (4)

Rien de nouveau . Comme connu dans notre histoire tout président de la République commence faiblement son pouvoir et finit son mandat dans le monde des souhaits en plaidant pour le rétablissement, un jour ou l'autre, de l'État libanais fort .

Sabbagha Antoine

17 h 01, le 01 mars 2014

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Commentaires (4)

  • Rien de nouveau . Comme connu dans notre histoire tout président de la République commence faiblement son pouvoir et finit son mandat dans le monde des souhaits en plaidant pour le rétablissement, un jour ou l'autre, de l'État libanais fort .

    Sabbagha Antoine

    17 h 01, le 01 mars 2014

  • "Le mandat présidentiel qui s'achève dans trois mois sera probablement cité pour avoir, malgré tout, ouvert la voie à un rétablissement, un jour ou l'autre, de l'État libanais." ! C'est bien cela.... le hic : "un jour ou l'autre ; n'challâh !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    10 h 03, le 01 mars 2014

  • ET SI LE GÉNÉRALISSIME " AU GENDRISSIME " RÊVE DU POSTE DE CHEF D'ETAT... COMME IL LE CLAIRONNE TOUS LES JOURS... IL DEVRAIT SANS RETARD APPLAUDIR ET CONFIRMER LES DÉCLARATIONS DU PRÉSIDENT MICHEL SLEIMAN. ALLEZ, ISSIME, OSEZ ! CHANGEZ DE BOUSSOLE ET DE VOCABULAIRE !

    LA LIBRE EXPRESSION

    09 h 54, le 01 mars 2014

  • "Le mandat présidentiel qui s'achève dans trois mois sera probablement cité pour avoir, malgré tout, ouvert la voie à un rétablissement, un jour ou l'autre, de l'Etat libanais". Bien dit, M Fayad. Et, sans ce rétablissement de l'Etat, il n'y a ni avenir ni salut pour le Liban, pour chacune de ses communautés et pour le Hezbollah même, qui force les 3/4 des Libanais à ne plus le supporter pour ses exactions, ses déviations et ses hérésies.

    Halim Abou Chacra

    06 h 19, le 01 mars 2014

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