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Culture - Exposition

Les œuvres de Nouhad Chehab à la Magnanerie de Jdeidet el-Metn

Nouhad Chehab présente, dans le cadre de la Magnanerie de Jdeidet el-Metn, une variété d'œuvres picturales.

La nature vue par Nouhad Chehab. Photo Michel Sayegh

En peinture, Nouhad Chehab est un touche-à-tout. Du figuratif à l'abstrait, en passant par le réalisme et quelques coups de pinceau surréalistes, l'homme se laisse guider par ses envies et l'humeur du moment. Chehab, architecte de profession, est un esprit curieux. Il s'est intéressé aux diverses techniques de peintures et à l'histoire de grands peintres grâce à la lecture, mais aussi via Internet « qui rend tout plus facile », dit-il. Il avoue avoir une légère préférence pour l'abstrait : « On imagine une œuvre, et le résultat final est souvent totalement différent. » Quelques-uns de ses tableaux sont réalisés à la laque chimique (le reste à l'huile), une matière difficile à manipuler et qui demande de la patience. Parmi ceux-là, une pièce représentant une femme dont on aperçoit seulement le visage sous un chapeau à fleurs, la main tenant un chapelet et le corps se confondant avec le fond noir de la toile.
Quatre grandes œuvres trônent au fond de la salle. La première, dans un mélange de figuratif et d'abstrait (l'artiste commence souvent ses peintures dans un style figuratif, puis dérive vers l'abstrait en cours de création), donne à voir une femme comblée, mais qui regarde le monde avec envie. La seconde, un jeune Libanais qui darde de son regard furieux et pointe du doigt les responsables de la situation du pays. La troisième est inspirée du mouvement américain hyperréaliste qui consiste à peindre en se rapprochant le plus possible de la photographie. Ici la couleur « Klein » domine, un bleu très profond. La dernière, enfin, L'Amour donne des ailes, inspirée du réalisme, représente un couple s'enlaçant qui vole au-dessus d'une ville.
La nature est également présente dans le travail de Nouhad Chehab, comme dans la toile Résurrection de la nature où, pendant sa création, l'artiste a deviné une silhouette du Christ (d'où le choix du nom). Enfin, il faudrait sans doute terminer le tour de l'accrochage par l'œuvre intitulée Je peins donc je suis : un homme, pinceau à la main, sortant des nuages.

Camille MEDAWAR

*Jusqu'au 1er mars.

En peinture, Nouhad Chehab est un touche-à-tout. Du figuratif à l'abstrait, en passant par le réalisme et quelques coups de pinceau surréalistes, l'homme se laisse guider par ses envies et l'humeur du moment. Chehab, architecte de profession, est un esprit curieux. Il s'est intéressé aux diverses techniques de peintures et à l'histoire de grands peintres grâce à la lecture, mais aussi...

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