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Liban

#stripforAlice (au pays des merveilles)

Elle ne traversera aucun miroir, le terrier dans lequel elle risque de tomber n'a rien d'enchanté, elle ne rencontrera ni lapin pressé ni chapelier dingo : le voyage que va entreprendre pendant un peu plus de trois mois Alice Chaptini risque d'être drôlement éprouvant. Pas parce que cette diplômée en droit et en sciences politiques et ancienne juge au CV irréprochable manque de cran ou de ce qu'il faut là où il faut pour mener sa barque comme elle l'entend. Pas parce que Alice Chaptini a été nommée à un portefeuille essentiel, certes, et destiné par définition à ne plus jamais exister, les Déplacés, mais tellement hors sujet par rapport à ses capacités. Pas parce que Alice Chaptini devra serrer les poings très fort et ne rien dire, juste imaginer avec quelle maestria et quelle élégance Fouad Boutros, Tarek Mitri ou Ghassan Salamé auraient géré le ministère des Affaires étrangères. Pas parce que Alice Chaptini écarquillera grands les yeux à chaque Conseil des ministres en écoutant le bras droit de Nabih Berry, nourri de préceptes Amal jusqu'à la moelle, expliquer comment il entend gérer les caisses de l'État (et celles du ministère des Finances). Pas parce que Alice Chaptini sera obligée de demander à son collègue de la Jeunesse (62 ans aux prunes) et des Sports de désavouer son prédécesseur dans l'affaire des seins de glace de Jackie Chamoun et, en revanche, de lancer une procédure d'urgence contre cette vague marathonienne, Elga Trad, coupable d'une remarque contre une adversaire éthiopienne, non seulement d'un racisme inouï, mais aux antipodes des valeurs du sport qu'elle est censée représenter jusqu'aux fourches de ses mèches blondes. Pas parce que Alice Chaptini, comme l'immense majorité des Libanais, est pleinement consciente qu'il faudra un gigantesque miracle pour que ce gouvernement auquel elle appartient et qui est bourré d'erreurs de casting puisse entrer dans l'histoire en si peu de temps.

 

Non. Ce qu'Alice Chaptini n'a pas dû comprendre, comme encore une fois l'immense majorité des Libanais, c'est qu'elle soit la seule femme du cabinet Salam, et encore, choisie in extremis par Michel Sleiman, alors que le Liban n'a jamais, mais jamais eu autant besoin d'un ministère des Droits de la femme, alors que les mères, les épouses, les sœurs et les filles des gringos de ce pays n'ont jamais, mais jamais eu autant besoin d'être défendues, appréciées à leur juste valeur et utilisées, au service de la nation, pour leurs talents, infiniment supérieurs à quelques exceptions près à ceux qui ont occupé, depuis la nuit des temps, chacun de ces portefeuilles-vaches à lait.

 

Mais Alice Chaptini se consolera en prodiguant quelques conseils techniques à Achraf Rifi et en constatant qu'une fois n'est pas coutume, la cravate peut superbement remplacer l'uniforme. Elle se consolera en découvrant que Tammam Salam a tout pour se forger un prénom. Que la détermination à bien faire d'un Mohammad Machnouk, d'un Michel Pharaon, d'un Arthur Nazarian, d'un Nabil de Freige, d'un Hussein Hajj Hassan, d'un Nohad Machnouk et, last but not least, d'un Waël Abou Faour, quelle que soit leur appartenance politique, peut être essentielle. Et que finalement, il vaut mieux être mal accompagné que seul(e) ; qu'il vaut mieux un gouvernement moyen, inodore ou miteux, c'est au choix, que pas de cabinet du tout.


Alice Chaptini aurait pu refuser cette nomination-alibi. Elle a choisi de ne pas le faire. C'est son choix/droit. Elle l'assumera certainement jusqu'au bout, et royalement. En attendant, comme tous les Libanais, elle sait que jusqu'à nouvel ordre, dans ce pays, au sein de cet État métastasé par la milice du Hezbollah, on se console comme on peut. Pas comme on veut.

Elle ne traversera aucun miroir, le terrier dans lequel elle risque de tomber n'a rien d'enchanté, elle ne rencontrera ni lapin pressé ni chapelier dingo : le voyage que va entreprendre pendant un peu plus de trois mois Alice Chaptini risque d'être drôlement éprouvant. Pas parce que cette diplômée en droit et en sciences politiques et ancienne juge au CV irréprochable manque de cran ou...

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L’Amer bigaradier n'a-t-il pas, depuis son retour de sa cavale, assuré le bää bää bääSSàRien de son dévouement à l'ordre du fakkîh local "divin", et devint ainsi cette caricature grossière et plate du "changementalo-réformisme chréti(e)n ? Cette politique Malsaine fakîhdio-boSSfàRienne montre bien aux Libanais 14 Sains, l'alliance réelle des cléricaux sectaires et des vieux pseudos-laïcs archaïques, tendance chréti(e)no-chiitique ! La domination des 8 Malsains unis, peut-elle être autre que le despotisme coalisé de ce cléricalisme ami des Mollahs et des Curés au dessus de la tête telle une épée de Damoclès du "centrisme" Kaki en treillis du Sleimèèène et des Fils connus-reconnus Socialos-druzistes jouant les durs ? Les armes que ce hézébbb avait distribué à ses chiites contre les 14 Sains dans sa lutte pour la suprématie et la domination dans ce patelin, ne faut-il pas les leur reprendre depuis qu'il y a un risque, avec leur embourbement en Syrie, qu’ils se redressent à nouveau face à la 14 Sanité dans ce pays du fait de l’archaïque despotisme conjugué de ce fakkîh Noirci et de ce boSSfaïr Aigri ; et qui ne leur servira dorénavant à Rien ? Rien, même pas leur Couardise chréti(e)no-chïïtique, ni le coquet étalage de ce pseudo-rétropédalage gouvernemental fakîhàRien qui n’indignent même + leurs indigènes boutiquiers-épiciers simples, moyens et 8 Malsains fakkîhdio-boSSfàRiens !

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

04 h 59, le 17 février 2014

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Commentaires (1)

  • L’Amer bigaradier n'a-t-il pas, depuis son retour de sa cavale, assuré le bää bää bääSSàRien de son dévouement à l'ordre du fakkîh local "divin", et devint ainsi cette caricature grossière et plate du "changementalo-réformisme chréti(e)n ? Cette politique Malsaine fakîhdio-boSSfàRienne montre bien aux Libanais 14 Sains, l'alliance réelle des cléricaux sectaires et des vieux pseudos-laïcs archaïques, tendance chréti(e)no-chiitique ! La domination des 8 Malsains unis, peut-elle être autre que le despotisme coalisé de ce cléricalisme ami des Mollahs et des Curés au dessus de la tête telle une épée de Damoclès du "centrisme" Kaki en treillis du Sleimèèène et des Fils connus-reconnus Socialos-druzistes jouant les durs ? Les armes que ce hézébbb avait distribué à ses chiites contre les 14 Sains dans sa lutte pour la suprématie et la domination dans ce patelin, ne faut-il pas les leur reprendre depuis qu'il y a un risque, avec leur embourbement en Syrie, qu’ils se redressent à nouveau face à la 14 Sanité dans ce pays du fait de l’archaïque despotisme conjugué de ce fakkîh Noirci et de ce boSSfaïr Aigri ; et qui ne leur servira dorénavant à Rien ? Rien, même pas leur Couardise chréti(e)no-chïïtique, ni le coquet étalage de ce pseudo-rétropédalage gouvernemental fakîhàRien qui n’indignent même + leurs indigènes boutiquiers-épiciers simples, moyens et 8 Malsains fakkîhdio-boSSfàRiens !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    04 h 59, le 17 février 2014

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