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Liban

Les nouveaux ministres ont dit

* Achraf Rifi, ministre de la Justice :
« La justice et la sécurité ne font qu'un au Liban. Je ne favoriserai pas un Libanais plus qu'un autre. J'ai certainement des convictions propres à moi, mais j'ai toujours été de ceux qui en appellent à l'État et à ses institutions en premier lieu. L'important est que nous nous unissions tous pour protéger le pays. Par ailleurs, les Forces libanaises constituent un parti politique important au Liban. Nous allons les représenter au sein de ce cabinet parce que nous partageons les mêmes idées et la même vision. »

* Boutros Harb, ministre des Télécommunications :
« Nous avons pris part au gouvernement sur les bases de principes clairs qui sont la distanciation du pays par rapport aux évènements de la région, et la souveraineté du pays ; ils doivent constituer le fondement de la déclaration ministérielle et de la politique du cabinet. L'avenir de ce dernier repose sur la déclaration ministérielle. Si l'on s'entend sur le respect de la déclaration de Baabda, et par là même sur le refus de la formule armée-peuple-résistance, la résistance étant partie prenante au conflit syrien, la voie sera pavée à ce gouvernement. »

*  Michel Pharaon, ministre du Tourisme :
« Plusieurs échéances cruciales attendent le nouveau gouvernement, notamment la préparation à la présidentielle, l'élaboration d'une nouvelle loi électorale, et l'entente sur une déclaration ministérielle qui sauvegarde la souveraineté de l'État et les institutions constitutionnelles, cette déclaration pouvant constituer l'un des obstacles auquel fera face le nouveau cabinet. Nous souhaitons que la naissance du nouveau gouvernement mette un terme au climat de provocation qui a régné durant le mandat de l'ancien gouvernement. La coordination se poursuivra avec les forces et les personnalités du 14 Mars, notamment celles qui ne font pas partie du nouveau gouvernement, à savoir les Forces libanaises. »

* Ramzi Jreige, ministre de l'Information :
« Après 11 mois de tractations et de disputes, la naissance du gouvernement est un miracle, surtout du fait qu'aucune partie ne s'est désistée de ses constantes nationales. Et nous attendons l'élection d'un nouveau président de la République. »

* Alain Hakim, ministre de l'Économie et du Commerce :
« Je suis le fils d'Achrafieh, résistant depuis 1976. Je crois fermemment dans la Résistance libanaise et je promets que mes priorités seront les affaires d'ordre socio-économique. »

* Nabil de Freige, ministre d'État pour les Affaires administratives :
« Je mettrai la politique de côté dans mon ministère et je travaillerai pour tout le Liban. L'échéance présidentielle est proche... »

* Sejaan Azzi, ministre du Travail :
« L'idée d'un cabinet rassembleur est une idée des Kataëb à la base, et les concertations menées par le député Samy Gemayel ont abouti. »

* Rachid Derbas, ministre des Affaires sociales :
« Tripoli restera comme toujours la ville de la coexistence, et nous tenterons de décupler les efforts afin de lui rendre justice en réactivant son cycle économique. »

­* Gebran Bassil, ministre des Affaires étrangères :
« Nous aurions voulu que les Forces libanaises soient représentées au sein du gouvernement et que nous ayons un cabinet de 30 ministres incluant le Parti syrien national social, le député Arslane et le ministre Karamé. »

* Ali Hassan Khalil, ministre des Finances :
« Le 8 Mars a remporté une victoire politique avec la formation du nouveau gouvernement de Tammam Salam en faisant passer le pays vers une situation meilleure. Nous avons fait quelques sacrifices sur le plan politique pour permettre la naissance de ce gouvernement, mais nous n'avons rien perdu. »

* Ghazi Zeaïter, ministre des Travaux publics et des Transports :
« Je ne promets pas grand-chose, mais je serai proche des gens avec tous mes collègues au sein du cabinet, surtout que sa durée de vie est assez courte. Nous œuvrerons pour préparer la présidentielle et éviter le vide. »

* Élias Bou Saab, ministre de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur :
« Le gouvernement n'aurait pas pu être formé sans l'institution militaire, protectrice de la patrie. Nous travaillerons en faveur de tous les Libanais et nous déploierons tous les efforts possibles en vue d'assurer l'enseignement à tous les enfants et à munir les écoles de tous les équipements technologiques, et ce en dépit de la courte durée du mandat de ce gouvernement. »

* Waël Abou Faour, ministre de la Santé :
« Le nouveau gouvernement porte les graines du clivage, mais aussi celles de la rencontre. La formule gouvernementale a rétabli l'équilibre politique dans le pays et créé un climat de soulagement qui doit être exploité sur les plans sécuritaire, économique et politique. Le député Walid Joumblatt a réussi à consacrer la logique du centrisme et du consensus entre les Libanais. Il souhaite à présent que la formation du gouvernement soit le début d'une nouvelle période d'entente durant laquelle serait rétablie la politique de distanciation afin de protéger le Liban du feu syrien. »

* Akram Cheyaheb, ministre de l'Agriculture :
« La formation du gouvernement a rendu l'espoir aux Libanais, surtout en ce qui concerne l'élaboration d'une nouvelle loi électorale et la tenue de la présidentielle et des législatives. Ce cabinet doit mener le Liban à la présidentielle, même si nous respectons énormément le président Sleiman qui a joué un rôle important à tous les niveaux, dont la formation du cabinet. En outre, les obstacles devant l'élaboration de la déclaration ministérielle doivent être aplanis tout comme ceux qui entravaient la mise en place du gouvernement. »

 

* Achraf Rifi, ministre de la Justice :« La justice et la sécurité ne font qu'un au Liban. Je ne favoriserai pas un Libanais plus qu'un autre. J'ai certainement des convictions propres à moi, mais j'ai toujours été de ceux qui en appellent à l'État et à ses institutions en premier lieu. L'important est que nous nous unissions tous pour protéger le pays. Par ailleurs, les Forces...

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