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Économie - Rapport

BM : le Liban parmi 7 économies les plus vulnérables de la région

La Banque mondiale s'attend à ce que l'afflux de réfugiés syriens continue de peser sur la croissance économique, engendrer de la pauvreté et maintenir un taux de chômage et un déficit budgétaire à deux chiffres.

Dans son dernier rapport, cité par le Lebanon this Week de la Byblos Bank, la Banque mondiale (BM) a considéré le Liban comme une des sept économies les « plus vulnérables de la région Moyen-Orient/Afrique du Nord (MENA). Les autres pays sont l'Égypte, la Tunisie, l'Iran, la Jordanie, le Yémen et la Libye. Selon l'institution bancaire mondiale, « le Liban a été sévèrement affecté par les tensions internes, notamment l'absence de gouvernement, la détérioration de la situation sécuritaire et d'autres facteurs externes, principalement le débordement de la crise syrienne ».
Selon la BM, le secteur touristique souffre encore et toujours de la détérioration de l'environnement sécuritaire, tandis que l'activité immobilière est au ralenti.
La Banque mondiale s'attend à ce que l'afflux de réfugiés syriens continue de peser sur la croissance économique, engendrer de la pauvreté, et maintenir un taux de chômage et un déficit budgétaire à deux chiffres. La BM a ainsi prévu une croissance économique à 1,5 % en 2014, soit un chiffre inchangé par rapport à l'année dernière. Cela ferait du Liban la seconde économie la plus lente parmi les sept pays les plus vulnérables, seulement derrière l'Iran avec une projection à 1 %.
Toujours selon les mêmes sources, le déficit budgétaire devrait se maintenir à un niveau élevé en 2014, autour des 10 % du PIB, tandis que l'inflation devrait s'établir à 3,2 % cette année contre 3,8 % l'année dernière.
En parallèle, la BM a estimé le taux de chômage à 13 % en 2013, contre des taux de 13,3 % en Égypte, 15 % en Libye, 15,3 % en Iran et 16,7 % en Tunisie. Le taux de chômage aurait doublé chez les moins de 25 ans tout comme chez les actifs libanais les plus qualifiés.
Selon la même source, « le nombre élevé de réfugiés syriens ayant pénétré le marché du travail libanais a poussé à la hausse la demande de travail en maintenant le chômage à un taux très élevé ». La BM a estimé que l'afflux de réfugiés syriens aurait fait augmenter la demande de travail de 30 % en 2013, auquel devrait se rajouter 40 % supplémentaire cette année. Il est important de souligner que le travail informel demeure à un niveau élevé, selon le BM, étant donné que plus d'un tiers des employés le seraient dans le secteur informel.
En parallèle, la Banque mondiale a souligné que les autorités libanaises n'avaient pas relevé les défis chroniques propres à l'économie du pays. Cela inclut les déficiences des infrastructures, le manque de services publics et l'accès limité aux soins médicaux pour les personnes à faibles revenus.
La BM a ajouté que le salaire minimum libanais était parmi les plus élevés de la région, mais se situe dans la moyenne en prenant en compte le coût de la vie. L'institution a ainsi recommandé aux autorités libanaises de mettre en place des réformes pour redynamiser l'économie, créer des emplois, et réduire le taux de chômage et la pauvreté. Selon la même source, « cela nécessitera des investissements et des réformes dans les infrastructures, ainsi qu'une amélioration du climat des affaires et du marché du travail. »

Dans son dernier rapport, cité par le Lebanon this Week de la Byblos Bank, la Banque mondiale (BM) a considéré le Liban comme une des sept économies les « plus vulnérables de la région Moyen-Orient/Afrique du Nord (MENA). Les autres pays sont l'Égypte, la Tunisie, l'Iran, la Jordanie, le Yémen et la Libye. Selon l'institution bancaire mondiale, « le Liban a été sévèrement affecté...
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