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Moyen Orient et Monde

Clash diplomatique irano-américain en pleine cérémonie

La célébration symbolique de l'adoption de la nouvelle Constitution tunisienne a été marquée par un incident diplomatique avec le retrait des représentants des États-Unis de l'hémicycle pendant le discours du président du Parlement iranien Ali Larijani, qui a accusé les États-Unis et Israël d'avoir cherché à rendre les révolutions arabes « stériles et de les faire dévier de leur cours afin (qu'Israël) en tire profit ».
« Ce qui devait être une cérémonie honorant les réalisations de la Tunisie a été utilisé par le représentant de l'Iran en tant que plate-forme pour dénoncer les États-Unis », a déclaré l'ambassade américaine à Tunis dans un communiqué, en dénonçant les « fausses accusations » et les « commentaires inappropriés » de M. Larijani.

La célébration symbolique de l'adoption de la nouvelle Constitution tunisienne a été marquée par un incident diplomatique avec le retrait des représentants des États-Unis de l'hémicycle pendant le discours du président du Parlement iranien Ali Larijani, qui a accusé les États-Unis et Israël d'avoir cherché à rendre les révolutions arabes « stériles et de les faire dévier de...
commentaires (1)

Je ne défends pas les Etats-Unis d'Obama. Je m'en fous. Larijani est peut-être pire qu'Ahmadinejad. Il illustre bien les contradictions actuelles sur la scène politique iranienne : ouverture du président Rouhani et du ministre des A. E. Zarif contre "fermeture" des radicaux. La sauce Amérique-Israel est toujours dans la poche de Larijani. Il la tire et assaisonne ce qu'il dit, même à l'égard du Liban, "théâtre de la conspiration Israel-takfiristes", refrain repris par les "illuminés" locaux du Hezbollah. L'implication de ce dernier dans la guerre syrienne, qui attire fatalement en conséquence ces maudits à sa propre cour et à tous les coins du Liban, ça n'a rien à voir !

Halim Abou Chacra

05 h 47, le 08 février 2014

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Commentaires (1)

  • Je ne défends pas les Etats-Unis d'Obama. Je m'en fous. Larijani est peut-être pire qu'Ahmadinejad. Il illustre bien les contradictions actuelles sur la scène politique iranienne : ouverture du président Rouhani et du ministre des A. E. Zarif contre "fermeture" des radicaux. La sauce Amérique-Israel est toujours dans la poche de Larijani. Il la tire et assaisonne ce qu'il dit, même à l'égard du Liban, "théâtre de la conspiration Israel-takfiristes", refrain repris par les "illuminés" locaux du Hezbollah. L'implication de ce dernier dans la guerre syrienne, qui attire fatalement en conséquence ces maudits à sa propre cour et à tous les coins du Liban, ça n'a rien à voir !

    Halim Abou Chacra

    05 h 47, le 08 février 2014

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