La célébration symbolique de l'adoption de la nouvelle Constitution tunisienne a été marquée par un incident diplomatique avec le retrait des représentants des États-Unis de l'hémicycle pendant le discours du président du Parlement iranien Ali Larijani, qui a accusé les États-Unis et Israël d'avoir cherché à rendre les révolutions arabes « stériles et de les faire dévier de leur cours afin (qu'Israël) en tire profit ».
« Ce qui devait être une cérémonie honorant les réalisations de la Tunisie a été utilisé par le représentant de l'Iran en tant que plate-forme pour dénoncer les États-Unis », a déclaré l'ambassade américaine à Tunis dans un communiqué, en dénonçant les « fausses accusations » et les « commentaires inappropriés » de M. Larijani.
Moyen Orient et Monde
Clash diplomatique irano-américain en pleine cérémonie
OLJ / le 08 février 2014 à 00h00
Je ne défends pas les Etats-Unis d'Obama. Je m'en fous. Larijani est peut-être pire qu'Ahmadinejad. Il illustre bien les contradictions actuelles sur la scène politique iranienne : ouverture du président Rouhani et du ministre des A. E. Zarif contre "fermeture" des radicaux. La sauce Amérique-Israel est toujours dans la poche de Larijani. Il la tire et assaisonne ce qu'il dit, même à l'égard du Liban, "théâtre de la conspiration Israel-takfiristes", refrain repris par les "illuminés" locaux du Hezbollah. L'implication de ce dernier dans la guerre syrienne, qui attire fatalement en conséquence ces maudits à sa propre cour et à tous les coins du Liban, ça n'a rien à voir !
05 h 47, le 08 février 2014