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Culture - Concert

Un jeu classique et passionné de Simon Ghraichy

En cette fin de mois de janvier, le jeune pianiste Simon Ghraichy et l'Orchestre philharmonique du Liban ont emporté le public de l'église Saint-Joseph dans un voyage mélodieux envoûtant.

Une vue du concert où le pianiste et maestro sont en communion.

Dirigés par Walid Moussallem, les 40 musiciens de l'orchestre prennent place devant l'autel. Les premières notes festives de l'ouverture de l'opéra Idoménée de Mozart retentissent. La mélodie joyeuse de ce morceau est rythmée par les percussions. À peine les derniers accords terminés, on vient alors ouvrir le majestueux piano à queue placé à l'avant.
Entre en scène Simon Ghraichy, cheveux fous, costume noir, écharpe rouge. Accompagné de l'orchestre, il interprète le Concerto pour piano et orchestre n°3 de Beethoven. Dès les premiers mouvements, le jeune pianiste révèle son talent, tantôt emplissant l'église de notes vigoureuses, tantôt effleurant les touches de son piano, toujours en dialogue avec l'orchestre. Bercé par l'amour de la musique classique, Simon Ghraichy a toujours été attiré par cet instrument. Encouragé par sa famille, il débute le piano à 5 ans et poursuit assidûment son apprentissage musical. Le passionné avoue ne pas être ce qu'on appel un «enfant prodige», mais avoir travaillé pour atteindre ce niveau. La professionnalisation est venue naturellement dix ans plus tard, surtout au Conservatoire de Paris.
De père libanais, l'artiste attache une importance particulière à ses prestations à Beyrouth et, un an après sa première collaboration avec l'Orchestre philharmonique, reste toujours impatient de réitérer cette expérience. Comme tout Libanais, le pianiste est heureux que la scène culturelle vive encore malgré les problèmes que vit le pays et, en tant qu'expatrié, considère que son rôle est de participer le plus souvent aux concerts de l'Orchestre philharmonique libanais. «C'est un échange», dit-il. Enfin, le jeune talent de 28 ans à l'allure atypique dans le milieu du classique affirme être un amoureux de ce genre musical, même s'il se permet quelques «écarts» vers le jazz. Cependant, son affinité avec les compositeurs classiques, notamment Franz Liszt, est trop importante pour dévier de ce répertoire.
Il est certain que le public de l'église Saint-Joseph a été plus qu'enchanté par ce jeune passionné de piano qui a effectué plusieurs improvisations ovationnées par l'assistance. L'Orchestre philharmonique a conclu avec la Symphonie n° 29 de Mozart.

 

Dirigés par Walid Moussallem, les 40 musiciens de l'orchestre prennent place devant l'autel. Les premières notes festives de l'ouverture de l'opéra Idoménée de Mozart retentissent. La mélodie joyeuse de ce morceau est rythmée par les percussions. À peine les derniers accords terminés, on vient alors ouvrir le majestueux piano à queue placé à l'avant.Entre en scène Simon Ghraichy,...

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