Rechercher
Rechercher

Liban - Dans les coulisses de la diplomatie

Un contrôle aérien des frontières libano-syriennes s’impose pour enrayer le chaos sécuritaire

Devenu itinérant, le terrorisme qui se manifeste depuis un certain temps par le biais des voitures piégées qui font des victimes parmi la population civile prouve désormais que le Liban se dirige vers une « syrianisation » dangereuse. Le fléau des voitures piégées, que les forces de l'ordre ont de plus en plus du mal à traquer, n'a ménagé à ce jour aucune région, distillant la mort entre Tripoli, la banlieue sud et le Hermel.
Outre la sécurité du citoyen lambda qui paye à ce jour le prix de la déferlante terroriste, c'est la sécurité des responsables politiques qui est devenue tout aussi problématique. Les rapports disponibles aux mains des forces de l'ordre évoquent l'éventualité d'assassinats exécutés à l'aide de drones ou d'un guet-apens tendu à des responsables politiques lors de leur déplacement. Les dernières informations en date ont ainsi révélé la possibilité d'un tel scénario dans le cas du chef des Forces libanaises, Samir Geagea, qui craint de plus en plus un attentat contre lui au moyen d'un drone. D'autant que plusieurs de ces engins auraient survolé dernièrement Meerab où il réside, les forces de l'ordre s'étant avérées incapables de les identifier à l'aide des radars ou d'équipements adéquats pour prendre les mesures préventives nécessaires.
À la terreur des véhicules de la mort vient s'ajouter la peur croissante des rapts de citoyens, tous âges confondus. Une pratique qui a même visé des écoliers qui attendent leurs autocars, des jeunes au volant de leur voiture, voire des personnes âgées pratiquant la marche. Des proies faciles qui ne sont généralement libérées que contre le paiement d'une rançon. Ce phénomène est malheureusement encouragé par le chaos sécuritaire ambiant et la surcharge de travail assaillant les forces de l'ordre, qui ne savent plus où donner de la tête.
Il reste qu'il est devenu impératif de renforcer le contrôle des frontières extrêmement poreuses entre le Liban et la Syrie, en effectuant notamment des patrouilles aériennes en coordination avec la Syrie. Parallèlement, une révision des plans sécuritaires établis par les forces de l'ordre s'impose, afin de combler les multiples lacunes qui ont permis, à ce jour, la circulation des voitures piégées qui sèment la terreur dans le pays.

Devenu itinérant, le terrorisme qui se manifeste depuis un certain temps par le biais des voitures piégées qui font des victimes parmi la population civile prouve désormais que le Liban se dirige vers une « syrianisation » dangereuse. Le fléau des voitures piégées, que les forces de l'ordre ont de plus en plus du mal à traquer, n'a ménagé à ce jour aucune région, distillant la...
commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut