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Liban

Rifi appelle le Hezbollah à respecter ses limites

L'ancien directeur général des Forces de sécurité intérieure, le général Achraf Rifi, a affirmé qu'il ne fait pas partie de l'équipe concoctant la formule du nouveau gouvernement. « Je me tiens aux côtés de l'équipe du courant du Futur à ce niveau, mais n'en fais pas partie », a-t-il précisé, dans une entrevue à Radio Liban libre. Il a appelé en même temps le 14 Mars à ne pas « plier » pour des postes ministériels, et à « faire preuve de prudence au niveau des négociations sur le nouveau gouvernement ». Cette prudence s'impose « parce que l'historique du Hezbollah n'inspire pas confiance, surtout qu'il n'a pas honoré les accords de Doha et ne s'est pas distancié des combats en Syrie ».
Le général Rifi a souligné dans ce cadre que « ce n'est pas le Hezbollah qui forme le gouvernement ». « Il ne fait que prendre part à cette formation, à l'instar des autres partis politiques, a-t-il déclaré. Il se doit donc de respecter ses limites. »
Interrogé sur le refus des Forces libanaises de participer à un cabinet incluant le Hezbollah, le général Rifi a approuvé cette position, tout en assurant « qu'elle sera prise en compte par le Futur, qui ne saurait écarter un allié de poids ». Il n'a pas manqué de rappeler sur ce point que le 14 Mars est « une coalition regroupant des partis politiques aux avis différents ».
Par ailleurs, le général Rifi a précisé qu'il ne milite pas pour un poste, « mais pour une cause et des principes, notre cause étant de libérer le Liban de l'emprise du Hezbollah et du projet iranien ». « Il nous faut protéger le Liban des dangers qui ravagent la région, sans s'attarder sur les détails, a-t-il souligné. Le Liban doit être débarrassé de toutes les armes illégales, quelle que soit l'identité de ceux qui les détiennent », a-t-il ajouté, estimant que « les armes du Hezbollah avaient d'abord été des armes de résistance, avant de devenir des armes illégitimes et illégales ».
C'est pourquoi, par exemple, « il serait bon de s'entendre sur la politique du prochain gouvernement et sur la teneur de la déclaration ministérielle, au lieu de se noyer dans les noms et la répartition de portefeuilles ».
Jugeant que « le Liban n'est pas épargné par les répercussions du conflit irano-arabe », il a mis en doute la volonté de Téhéran de saper l'État islamique en Irak et au Levant (EIIL ou Daech). « Le Hezbollah fait partie des gardiens de la révolution iranienne. Il n'est ni l'Iran ni le président Hassan Rohani, c'est pourquoi il devrait revoir sa politique », a conclu le général Rifi.

L'ancien directeur général des Forces de sécurité intérieure, le général Achraf Rifi, a affirmé qu'il ne fait pas partie de l'équipe concoctant la formule du nouveau gouvernement. « Je me tiens aux côtés de l'équipe du courant du Futur à ce niveau, mais n'en fais pas partie », a-t-il précisé, dans une entrevue à Radio Liban libre. Il a appelé en même temps le 14 Mars à ne...
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