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Nos Lecteurs ont la Parole - Sylvain THOMAS

Le chemin de l’homme nouveau

Maîtriser l'univers matériel sur tous les plans y compris l'univers aérospatial ne nous servira à rien si nous ne sommes plus, chacun individuellement, maîtres de nous-mêmes.
La maîtrise de soi-même est le fondement de la vie. Cette vie implique, chez l'homme, que le bon ordre règne avec Dieu, avec soi-même, avec ses semblables. La vie en société devient intolérable si la justice et la bienveillance ne président pas au fonctionnement du comportement de chacun.
La volonté de Dieu est la norme à laquelle toutes les actions humaines doivent se référer pour être bonnes ou mauvaises. Ce qui est conforme à la volonté de Dieu est bien, ce qui va à l'encontre de Sa volonté est mal. Il est impossible pour l'homme, s'il ne vit pas conformément à cette règle, d'accéder à la plénitude de vie que Dieu lui destine.
Pour y atteindre, il n'a d'autre voie que sa manière de vivre quotidiennement. Il n'a pas le choix. Il est vain et dangereux de rêver d'autre chose. Les pensées, les mobiles et les actes qui constituent sa routine de chaque jour déterminent le développement de l'intégrité de sa personnalité.
Quand la loi du Seigneur gouverne le cœur humain, toutes les actions humaines, si banales soient-elles, si
cachées au yeux des hommes, sont agréables à Dieu. Mais pour cela, il faut que l'homme garde sans cesse présentes à l'esprit la volonté de Dieu, les vues de Dieu sur lui. Quand il a appris à diriger dans ce sens ses pensées, ses paroles et ses actions, il a réalisé les paroles du « Notre Père » : « Que Votre volonté soit faite et non la mienne. »
La norme de sa vie n'est plus sa volonté propre, égoïste. Cet homme voit qu'il jouit d'un statut unique, du fait que Dieu lui a confié une tâche que personne d'autre ne peut accomplir.
On ne voit que trop souvent, aujourd'hui, des hommes qui compartimentent leur existence au gré de leur convenance. Ils se conforment à la loi de Dieu uniquement quand cela sert leurs mobiles égoïstes. Tous les aspects de leur vie, au bureau, au domicile ou dans la ville, forment autant de compartiments distincts dont aucune force centrale n'opère l'unité.
On n'entend que trop souvent cette réflexion : « Ma vie ne regarde que moi » ou : « J'ai le droit de faire ce qu'il me plaît. » Il importe de faire la lumière sur ce point. Prétendre qu'une part quelconque de l'existence de l'homme peut être exclusivement son affaire, c'est violer le droit le plus fondamental de Dieu sur lui. À aucun moment de sa vie l'homme n'est dispensé d'obéir à la parole de Dieu exprimée dans les livres saints.
En politique, prétendre que « tout peut passer », c'est se tromper grossièrement. Il est indispensable que l'électeur retrouve le sentiment de l'obligation personnelle et « l'élu » celui de la fidélité au bien public.
Le fait d'être choisis par leurs concitoyens pour exercer une fonction publique confère aux élus de graves responsabilités. Ils ne sont pas choisis en vue de s'enrichir, mais pour assurer consciencieusement un service public. Dans leurs paroles et leurs actes, ils sont tenus de respecter les lois de la justice et des actes consciencieux au même titre que les autres hommes et dans toutes les autres sphères de l'activité humaine. La mauvaise foi, la calomnie, le dénigrement, les détournements des budgets et des dons, la diffamation ne sont pas des transgressions moins réelles de la loi de Dieu quand les hommes s'y livrent dans le cadre de la vie politique.
Il n'y a pas deux règles d'intégrité. Il n'y a qu'une loi, celle de Dieu. Cette loi unique s'étend à tous les rapports de l'homme avec Dieu, avec lui-même et avec le monde environnant. Par sa nature, elle exclut le double jeu qui non seulement incite l'homme à vivre son existence sur deux plans, mais l'induit à s'imaginer qu'il peut le faire sans manquer aux principes de la ligne droite. Cette conception d'une vie à double face explique la scandaleuse anomalie qui se manifeste parfois dans notre vie nationale d'un hommage verbal rendu à Dieu par des hommes qui ne se conforment nullement à Ses exigences dans leur vie quotidienne.
Une telle vie n'a pas ce que l'on pourrait appeler un aspect dominical sous lequel les droits de Dieu sont respectés « un jour sur sept », et un aspect « de tous les jours » sous lequel ces mêmes droits sont ignorés pendant les six autres.
Au contraire, tous les aspects de l'existence sont si parfaitement liés les uns aux autres que la règle à laquelle l'homme se conforme dans sa vie privée s'étend logiquement à sa vie au sein de la communauté. Si donc il est fidèle aux principes de l'enseignement évangélique et biblique en tant que personne privée, il le sera en tant que citoyen et en tant que membre d'une société.
Mais pour vivre conformément à cette règle unique de vie parfaite, il faut à l'homme des mobiles et des sanctions que seule la religion peu lui fournir. Il ne se suffit pas à lui-même. Il lui faut l'aide de Dieu.

Maîtriser l'univers matériel sur tous les plans y compris l'univers aérospatial ne nous servira à rien si nous ne sommes plus, chacun individuellement, maîtres de nous-mêmes.La maîtrise de soi-même est le fondement de la vie. Cette vie implique, chez l'homme, que le bon ordre règne avec Dieu, avec soi-même, avec ses semblables. La vie en société devient intolérable si la justice et...

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