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Liban

La France appelle à la retenue

Le porte-parole adjoint du ministère français des Affaires étrangères a condamné les « nouvelles attaques perpétrées le 15 décembre contre les forces armées libanaises » ainsi que « le meurtre d'un soldat israélien à la frontière libanaise ».
Sur l'attaque d'un poste militaire près de Saïda, le porte-parole a déclaré : « La France condamne les nouvelles attaques perpétrées (...) et exprime ses condoléances à la famille de la victime et sa solidarité avec les blessés. » « Elle réitère son engagement en faveur de la stabilité du Liban et appelle l'ensemble des Libanais à œuvrer pour éviter une escalade de la violence et préserver l'unité nationale, conformément à la déclaration de Baabda », a-t-il ajouté avant de « renouveler l'appui de Paris aux efforts déployés en ce sens, sous l'autorité du président Sleiman ».
Sur l'incident frontalier, le porte-parole a déclaré : « La France condamne le meurtre d'un soldat israélien à la frontière libanaise. Elle appelle au calme et à la retenue, à respecter et à mettre en œuvre la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies. »

Inquiétudes accrues
Ces deux incidents sont de nature à accroître l'inquiétude déjà très grande du gouvernement français à l'égard de la situation au Liban, a déclaré une personnalité proche du Quai d'Orsay et de l'Élysée. Une situation proche de l'explosion, a ajouté cette personnalité qui a estimé que l'initiative française sur le Liban, dont l'idée est déjà bien avancée, devrait prendre forme dès le début de l'année.
Il s'agit, comme rapporté dans une de nos récentes éditions, d'une conférence internationale sur le Liban. Celle-ci pourrait être coprésidée par la France et le Qatar qui avait, ces derniers temps, laissé entendre que ses vues et ses inquiétudes au sujet du Liban sont les mêmes que celles de Paris.
Pour des observateurs arabes à Paris, il faudrait agir vite pour éviter qu'une série d'incidents mettant en cause des organisations islamistes, ajoutés à d'autres incidents frontaliers, ne mettent le feu aux poudres avant la grande concertation projetée, qui pourrait se tenir soit à Paris, soit à Doha.
Cette concertation, concluent ces observateurs, se propose d'initier des négociations entre toutes les parties libanaises autour d'un « accord historique » qui permettrait d'éviter le vide que l'on craint au printemps prochain en cas d'impossibilité d'élire un nouveau président et d'établir un consensus solide et viable pour que le Liban ne subisse pas les affres de la guerre en Syrie, d'autant que celle-ci risque de se prolonger.
Pour la diplomatie française, tout accord interlibanais devrait se baser sur la déclaration de Baabda et se placer sous l'autorité de M. Sleiman. Ce dernier, convient-il de signaler, se trouve en France pour une série d'examens médicaux (dont un pour détecter et traiter un problème à l'œil droit). Il regagnera aujourd'hui Beyrouth sur un vol régulier de la mi-journée.

Le porte-parole adjoint du ministère français des Affaires étrangères a condamné les « nouvelles attaques perpétrées le 15 décembre contre les forces armées libanaises » ainsi que « le meurtre d'un soldat israélien à la frontière libanaise ».Sur l'attaque d'un poste militaire près de Saïda, le porte-parole a déclaré : « La France condamne les nouvelles attaques...
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