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Culture - Théâtre

Nidal al-Achkar, une « wewiyeh » sur les planches à partir du 7 décembre

Cela fait plus de 20 ans qu'elle n'est pas montée sur scène, Nidal al-Achkar. La grande dame des planches s'apprête aujourd'hui à franchir le quatrième mur en devenant une « wewiyeh » (une louve) dans le troupeau de Nagy Souraty, au théâtre al-Madina, à partir du 7 décembre.

Au cours de la conférence de presse : la styliste Suzy Chamaa, Khaled el-Abdallah, Nidal al-Achkar, Nagy Souraty et l’architecte Bernard Mallat.

« El-Wewiyeh » s'est jetée dans la gueule du jeune loup. Après être passée du côté des coulisses, Nidal al-Achkar remonte sur scène, dans une pièce mise en scène par Nagy Souraty, qui n'est autre que le directeur artistique du théâtre al-Madina, ce théâtre fondé par Nidal elle-même, il y a une vingtaine d'années.
Deux êtres complices, mus par une passion du théâtre et une confiance mutuelle à toute épreuve, se lancent donc là dans une aventure visant à « transcender les limites théâtrales, aller le plus loin possible », dixit Souraty lors de la conférence de presse qui a réuni hier l'équipe de la pièce face aux représentants des médias. El-Wewiyeh a été traduite vers l'arabe par Élie Adabachi à partir d'une adaptation très libre du texte Mère Courage de Bertolt Brecht. « Nagy a coupé, découpé, chamboulé et mélangé le texte original », explique Dame Nidal qui se dit très heureuse d'être là et d'avoir participé à ce projet. La musique originale et jouée en livre est signée Abed Kobeissi et Ali Hout, avec des improvisations au chant par Khaled el-Abdallah.
Une mère de famille qui tente de survivre en temps de guerre. C'est la Wawiyeh, ou Nidal al-Achkar. Elle a trois enfants. L'aîné est joué par Khaled el-Abdallah, qui s'exprime à travers les discours et le chant. Ses deux autres enfants, interprétés par Abed Kobeissi et Ali Hout, communiquent à travers la musique. La vingtaine de caractères imaginés par Brecht sont réduits ici à... des marionnettes, animées par Hadi Deaibess.
« Cette pièce est un manifeste antiguerre par excellence », indique Souraty, elle parle de thèmes sociaux avec un humour noir.
« Dans ce monde arabe en mutation, l'on ne sait plus si le printemps arabe en est toujours un ou s'il s'est transformé en petites guerres. Le Liban se retrouve là dans la position, privilégiée et quelque peu biscornue, de témoin. Un témoin qui ne veut pas se mêler de ce qui lui arrive, qui ne veut pas en tirer un avantage (alors que quelques uns ne s'en privent pas). Nous sommes alors tenus de réfléchir à cette situation. Le théâtre, miroir de la société, est donc le lieu idéal pour ce faire. »
Bien plus qu'une forte métaphore, la Wawiyeh : un champ d'expérience et d'expérimentations...

« El-Wewiyeh » s'est jetée dans la gueule du jeune loup. Après être passée du côté des coulisses, Nidal al-Achkar remonte sur scène, dans une pièce mise en scène par Nagy Souraty, qui n'est autre que le directeur artistique du théâtre al-Madina, ce théâtre fondé par Nidal elle-même, il y a une vingtaine d'années.Deux êtres complices, mus par une passion du théâtre et une...
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