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À La Une - Crise

Du Liban, Trierweiler appelle à l'action en faveur des réfugiés syriens

La compagne du président français a été accueillie aux cris de "Bienvenue chez nous" dans le camp de Dalhamiyé, dans l'est du Liban.

La compagne du président français lors de sa visite dans un camp de réfugiés syriens au Liban. Mohamed Azakir/Reuters

La compagne du président français François Hollande, Valérie Trierweiler, s'est dit très émue par la situation des réfugiés syriens au Liban et affirmé qu'elle "transmettrait" ce qu'elle a vu.

"Je suis forcément bouleversée en voyant la situation de ces réfugiés, de ces enfants et de tous ces gens dont l'unique aspiration est de rentrer chez eux", a-t-elle dit à l'AFP en visitant une exposition de peintres au profit des enfants syriens.

Elle s'était rendue dans la matinée au camp de Dalhamiyé, dans l'est du Liban, où vivent 1.300 réfugiés dans des tentes et habitations de fortune.
"Personne ne souhaite rester dans un camp de réfugiés. Ils manquent de tout et surtout d'être loin de chez eux. Ils sont déracinés, leurs enfants sont déstructurés, ne peuvent pas aller à l'école. C'est bouleversant de voir à quel point ils sont perdus et ils n'ont même pas une idée de quand retourneront-ils là-bas", a-t-elle ajouté.
Elle a assuré qu'elle allait "transmettre" ce qu'elle a vu mais a souligné que "la France était quand même un pays leader dans l'aide aux réfugiés syriens".

Dans la matinée, lors de sa visite dans le camp de Dalhamiyé, elle avait évoqué une "génération sacrifiée" en parlant des enfants.
"Les enfants sont aujourd'hui la grande majorité des habitants du camp, beaucoup ne vont pas à l'école", a-t-elle affirmé.  "Ce sera une génération sacrifiée si on n'agit pas maintenant, et il est temps d'agir", a-t-elle lancé à la presse, entourée du ministre libanais des Affaires sociales Waël bou Faour, de Jean-Paul Cavalieri, le directeur adjoint du Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) et de l'ambassadeur de France au Liban, Patrice Paoli.

"Nous sommes à l'approche des tempêtes et de la pluie, et nous avons besoin de transporter ces gens de ces camps sauvages à de meilleurs logements", a indiqué M. Faour, rappelant que le Liban attendait toujours "la décision politique et financière" de la communauté internationale pour lui venir en aide.

Petit pays de quatre millions d'habitants, le Liban est la première terre d'asile des réfugiés syriens, accueillant quelque 800.000 d'entre eux fuyant les combats dans leur pays.

"Nous sommes fatigués, nous sommes des étrangers ici. Nous voulons que le sang arrête de couler en Syrie. Nous ne voulons pas d'aide, nous voulons seulement rentrer dans notre pays", a expliqué à l'AFP Chouaa el-Mohsen, originaire de Homs, dans le centre de la Syrie.

La compagne de M. Hollande a été accueillie aux cris de "Bienvenue chez nous", "Bienvenue Valérie", en arabe et en français. Au cours de sa visite, dans ce camp poussiéreux, Mme Trierweiler a salué des femmes et des enfants, et pris dans ses bras un bébé qui venait d'être mis au monde.

Arrivée lundi à Beyrouth, elle a également visité une école publique accueillant des enfants syriens.

Lors de sa visite de l'exposition à Beyrouth, une dizaine de jeunes ont scandé à l'extérieur: "liberté pour Georges Abdallah" en soutien à l'ancien militant libanais qui vient d' entamer sa 30e année de réclusion en France.

Elle s'est également rendue au 20e salon du livre francophone de Beyrouth, troisième salon littéraire francophone au monde après celui de Paris et de Montréal.
La compagne du président français François Hollande, Valérie Trierweiler, s'est dit très émue par la situation des réfugiés syriens au Liban et affirmé qu'elle "transmettrait" ce qu'elle a vu."Je suis forcément bouleversée en voyant la situation de ces réfugiés, de ces enfants et de tous ces gens dont l'unique aspiration est de rentrer chez eux", a-t-elle dit à l'AFP en visitant une...

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