M. Brahimi a fait valoir que cela signifie qu’aucun format n’a pu encore être arrêté pour la tenue de la conférence et que cela ne permettait donc pas de faire des promesses au sujet d’une participation du Liban à cette réunion.
Plus précisément et, à en croire une source diplomatique à Beyrouth, l’émissaire a expliqué à ses interlocuteurs libanais qu’il se trouvait présentement face à deux options : la première consisterait à inviter des États de la région, ce qui inclurait le Liban. Dans le second cas, on se contenterait d’une participation syro-syrienne sous parrainage de trois parties uniquement : les États-Unis, la Russie et le secrétaire général de l’ONU. Ce format exclurait naturellement le Liban.
Or il semble bien que M. Brahimi penche pour le moment vers la seconde option en raison de l’attitude de l’Arabie saoudite qui pourrait à elle seule faire capoter la tenue de la conférence.
L’émissaire a, d’autre part, fait savoir qu’il n’y avait pas encore de date fixée à la tenue de la conférence, « les dates des 23 et 24 novembre ayant été avancées en accord avec les Russes et les Américains à titre informel pour le cas où les tractations seraient couronnées de succès ».
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