Rifi, Harb et le Hezbollah...

L’ancien directeur général des Forces de sécurité intérieure, le général Achraf Rifi, aurait décliné une offre du Hezbollah de proroger son mandat à la tête des FSI, en échange de la fermeture du dossier de la tentative d’assassinat du député Boutros Harb, selon des informations du quotidien al-Joumhouriya. Plus précisément, le Hezbollah aurait proposé que l’accusé Mahmoud Hayek, recherché dans cette affaire, donne sa déposition et qu’il soit relaxé le jour même. Le général Rifi aurait répondu par la négative à cette proposition présumée. « Remettez Hayek et nous garantirons une enquête qui ne touche pas à sa dignité. La justice tranchera. Quant à moi, je ne resterai pas une heure supplémentaire à mon bureau après la fin de mon mandat légal », aurait répondu Rifi, toujours selon le quotidien.
Ces informations ont été démenties par des milieux du Hezbollah. Interrogée sur la question, une source proche du parti a en effet affirmé que « le Hezb refusait dans tous les cas le maintien du général Rifi à son poste ». « Le parti déployait tous ses efforts pour garantir le non-retour du général Rifi », a ajouté cette source, précisant que « l’idée d’une offre pareille est illogique ».