Cheikh Kassem, qui s’exprimait lors d’une cérémonie estudiantine dans la banlieue sud de Beyrouth, a commencé par se féliciter de la libération des otages de Aazaz.
« Cette libération a constitué une grande réalisation nationale. Il a été possible pour cela de franchir les obstacles dressés par diverses parties et de profiter de développements politiques et militaires (en Syrie) », a-t-il déclaré.
Selon lui, la gestion du dossier a été menée avec « sagesse et patience ». « Je félicite de tout mon cœur les ex-otages libérés et leurs proches et j’exprime mon admiration face au niveau d’éveil politique dont ils ont tous fait preuve, eux-mêmes et leurs familles, jeunes et moins jeunes », a-t-il dit, avant de lancer : « Si au moins les ignares politiquement excités (le 14 Mars) pouvaient apprendre de vous à faire des discours aussi rassembleurs au niveau national. »
« L’axe de la résistance, d’Iran jusqu’en Syrie, réalise partout des succès qui se suivent, au Liban et dans la région. Nous n’avons pas honte de dire que nous sommes partie de cet axe, alors qu’en ce qui vous concerne, (le 14 Mars), vous dissimulez votre affiliation à l’axe israélo-américain », a enchaîné le numéro deux du Hezbollah.
Selon lui, ces succès sont représentés notamment par le fait que « l’Iran chéri va de l’avant dans son programme nucléaire », que « la Syrie enregistre des progrès face aux éléments armés » et que la « résistance au Liban est rassurée et a la conscience tranquille ».
« Si certains croient qu’ils nous embêtent par certaines de leurs déclarations, par leurs médias et par leurs insultes, ils se trompent. Ils peuvent continuer à proférer des insultes. Pour notre part, nous continuerons à construire, à nous armer et à travailler jour et nuit. Chaque jour, nous devenons plus forts », a-t-il poursuivi. Et d’ajouter : « La résistance soutient le projet d’État. Elle contribue à la stabilité générale dans le pays et est toujours prête à dissuader Israël. Elle appelle à un gouvernement de partenariat national réel, alors que le 14 Mars est formé de gens excités et qui ont fait de l’insulte et du sabotage de l’État leur profession. »
Mais après tout ce flot de critiques, cheikh Kassem a quand même conclu sur une volonté de coopération avec le 14 Mars. « Parce que nous voulons le partenariat, nous nous montrons patients avec eux et nous attendons qu’ils reviennent à leur maturité », a-t-il dit.
Quelle impudence...c'est choquant...
13 h 37, le 23 octobre 2013