Rechercher
Rechercher

Liban - Unesco

La Bulgare Bokova réélue aux dépens du Djiboutien Farah et du Libanais Maïla

Pas de bonne surprise pour le Liban hier à l’Unesco où la directrice générale sortante, la Bulgare Irina Bokova, a été réélue pour un deuxième mandat avec 39 voix au conseil exécutif, sur un total de 58, contre 16 pour le Djiboutien Rachad Farah et six suffrages seulement pour le candidat du Liban, Joseph Maïla, qui avait été pourtant longuement applaudi après son discours de présentation.
Mais on sait qu’à l’Unesco tout comme dans d’autres organisations internationales, c’est la politique et non la valeur intrinsèque du candidat qui fait la décision. L’universitaire franco-libanais a donc fait les frais, d’abord de l’usage qui veut qu’à l’Unesco tous les directeurs généraux fassent deux mandats et ensuite des tractations au plus haut niveau entre États dont les plus puissants (États-Unis, Chine, Europe – Est et Ouest confondus) ont fermement soutenu la candidate bulgare, qui restera ainsi à la grande maison de la place Fontenoy pour quatre nouvelles années.
Élue à la tête de l’Unesco en 2009, Mme Bokova a dû gérer la crise financière provoquée par la suspension de la contribution américaine au budget, après l’accession de la Palestine, le 31 octobre 2011, comme 195e membre de l’Unesco : une amputation de 22 % du budget de l’organisation, passé de 653 millions de dollars à 507 millions.
Si la France a renouvelé son soutien à Mme Bokova, c’est surtout pour lui permettre de disposer du temps nécessaire pour bien mener son programme de redressement financier, a affirmé le Quai d’Orsay.
La crise de l’organisation à laquelle a dû faire face Mme Bokova l’a contrainte au réalisme, dans une agence de l’ONU habituée à un « splendide isolement » parisien. On estime qu’elle fera de la normalisation de l’institution sa marque de fabrique.
Joseph Maïla n’a pas démérité pour autant et peut même s’enorgueillir d’avoir, durant sa campagne, porté le message du Liban au cœur d’une des plus grandes et des plus prestigieuses organisations mondiales.

 

Lire aussi

Maïla au conseil exécutif de l’Unesco : Si vous voulez que demain ressemble à aujourd’hui, ne votez pas pour moi !

Pas de bonne surprise pour le Liban hier à l’Unesco où la directrice générale sortante, la Bulgare Irina Bokova, a été réélue pour un deuxième mandat avec 39 voix au conseil exécutif, sur un total de 58, contre 16 pour le Djiboutien Rachad Farah et six suffrages seulement pour le candidat du Liban, Joseph Maïla, qui avait été pourtant longuement applaudi après son discours de...
commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut