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Liban

Les précisions du Quai d’Orsay sur la conférence de New York sur le Liban

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Philippe Lalliot, a précisé lors de son point de presse bihebdomadaire au Quai d’Orsay que la conférence internationale sur le Liban prévue à New York le 25 courant, en marge de l’Assemblée générale de l’ONU, n’est pas une réunion de pays donateurs mais une concertation pour un soutien politique au Liban et à ses institutions.
Le porte-parole a ajouté que cette réunion est en fait un message de la communauté internationale au Liban, au moment où ce pays assume la responsabilité du flot de réfugiés syriens sur son territoire, ce qui représente un sérieux défi humanitaire.
M. Lalliot a expliqué que la conférence de New York définira les moyens que mettra la communauté internationale à la disposition du Liban sur trois plans, à savoir la forme de l’aide, une évaluation de la présence des réfugiés syriens et les conséquences économiques de cette présence. À cet égard, a poursuivi le porte-parole, un récent rapport de la Banque mondiale sur les effets de la présence au Liban d’un si grand nombre de réfugiés syriens a défini les contours de ce problème sérieux et la manière de le résoudre dans le souci de sauvegarder et de renforcer la stabilité du Liban.
Il s’agira donc d’exprimer un soutien politique et économique au Liban lors d’une rencontre que présidera le secrétaire général, M. Ban Ki-moon, avec la participation de délégués de pays dont le nombre n’est pas encore connu définitivement. M. Lalliot a encore dit que cette réunion ne sera pas une manifestation unique, mais fera partie de tout un processus à long terme.
On sait que certains pays européens ont exprimé récemment la volonté d’accroître leur aide financière au Liban et que José Manuel Barroso, président du Conseil de l’UE, avait mentionné le 6 juin dernier le chiffre de 400 millions d’euros, dont 150 millions à débloquer immédiatement pour les réfugiés syriens au Liban et en Jordanie, ce qui portera le total de l’aide européenne à 1,26 milliard d’euros.
De source diplomatique digne de foi, on apprend que le retard apporté à la formation d’un nouveau gouvernement libanais est de nature à retarder l’aide au Liban puisqu’il faudra un interlocuteur libanais pour traiter de cette question avec les pays donateurs.

 

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Philippe Lalliot, a précisé lors de son point de presse bihebdomadaire au Quai d’Orsay que la conférence internationale sur le Liban prévue à New York le 25 courant, en marge de l’Assemblée générale de l’ONU, n’est pas une réunion de pays donateurs mais une concertation pour un soutien politique au Liban et à ses...
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"De source diplomatique digne de foi, on apprend que le retard apporté à la formation d'un nouveau gouvernement libanais est de nature à retarder l'aide au Liban, puisqu'il faudra un interlocuteur libanais pour traiter de cette question avec les pays donateurs". Bientôt deux millions de réfugiés syriens au Liban, la plus grave crise à laquelle ce pays fait face. Allez demander à un Naim Kassem, à un Mohammad Raad, à un Nabil Kaouk, et à leurs copies, si cela a la moindre importance. Ils s'en fichent éperdument de votre Liban et de ses problèmes. L'important, l'indispensable, c'est que leur "résistance"-jihad en Syrie domine n'importe quel gouvernement, comme cela était dans celui de leurs sinistres chemises noires, et surtout par la formule pur mensonge, "armée-peuple-résistance" qu'ils veulent imposer encore une fois. Demandez à ces (ir)responsables sans pudeur s'ils ont adressé la moindre consultation à l'armée et au peuple avant d'entreprendre leur "jihad" mensonge par lequel ils envoient les jeunes du Hezbollah à la mort en Syrie pour la plus néfaste des causes. Ont-ils la moindre réponse à toutes ces vérités ? Leur seule réponse c'est l'arrogance et l'effronterie.

Halim Abou Chacra

01 h 54, le 21 septembre 2013

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Commentaires (1)

  • "De source diplomatique digne de foi, on apprend que le retard apporté à la formation d'un nouveau gouvernement libanais est de nature à retarder l'aide au Liban, puisqu'il faudra un interlocuteur libanais pour traiter de cette question avec les pays donateurs". Bientôt deux millions de réfugiés syriens au Liban, la plus grave crise à laquelle ce pays fait face. Allez demander à un Naim Kassem, à un Mohammad Raad, à un Nabil Kaouk, et à leurs copies, si cela a la moindre importance. Ils s'en fichent éperdument de votre Liban et de ses problèmes. L'important, l'indispensable, c'est que leur "résistance"-jihad en Syrie domine n'importe quel gouvernement, comme cela était dans celui de leurs sinistres chemises noires, et surtout par la formule pur mensonge, "armée-peuple-résistance" qu'ils veulent imposer encore une fois. Demandez à ces (ir)responsables sans pudeur s'ils ont adressé la moindre consultation à l'armée et au peuple avant d'entreprendre leur "jihad" mensonge par lequel ils envoient les jeunes du Hezbollah à la mort en Syrie pour la plus néfaste des causes. Ont-ils la moindre réponse à toutes ces vérités ? Leur seule réponse c'est l'arrogance et l'effronterie.

    Halim Abou Chacra

    01 h 54, le 21 septembre 2013

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