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Liban

Pas de décision de relocaliser le personnel de la Finul, affirme Ban à « L’OLJ »

Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a affirmé hier, au cours de son importante conférence de presse focalisée sur la question syrienne, dès son retour à New York du sommet du G20 à Saint-Pétersbourg, qu’il n’y avait aucune décision de relocaliser le personnel de la Finul.
Prié par L’Orient-Le Jour de dire si les Nations unies avaient pris des mesures adéquates pour l’évacuation du personnel et des familles des membres de la Finul au Liban, comme l’avaient laissé entendre certains diplomates des pays participant à la force onusienne, M. Ban a répondu qu’« il n‘y a pas eu de décision de relocaliser le personnel de la Finul ».


Abordant par ailleurs le dossier de la guerre syrienne, Ban a déclaré : « La Syrie a dominé le sommet du G20 à Saint-Pétersbourg ainsi que toutes les réunions bilatérales que j’ai eues avec les dirigeants du monde. L’accent a été mis sur les allégations d’utilisation d’armes chimiques et le rapport à paraître de mon équipe d’enquête », a-t-il indiqué, précisant qu’il n’avait pas encore reçu le rapport de M. Ake Sellström et qu’il ne sait pas ce que ce document contiendra. M. Ban a noté qu’il revenait au Palais de Verre avec « certaines propositions » qu’il pourra faire au Conseil de sécurité, resté depuis le début de la guerre en Syrie dans une « embarrassante paralysie ».

 


« Crime abominable »
Faisant état de « spéculations » au sujet d’une importante utilisation d’agents chimiques le 21 août, qui aurait entraîné la mort de civils, Ban Ki-moon a estimé que « si elles devaient être confirmées par le rapport de M. Sellström et son équipe d’enquête, ce serait alors un crime abominable ». Il a appelé la communauté internationale à « faire quelque chose sur cette question ».


Ban Ki-moon a souligné que si le rapport des inspecteurs de l’ONU confirmait l’utilisation d’armes chimiques, le Conseil de sécurité pourrait répondre à l’unisson. « C’est un acte qui mériterait une condamnation universelle », a-t-il martelé. Le responsable de l’ONU envisage déjà « certaines propositions » qu’il fera au Conseil de sécurité lors de la présentation du rapport de l’équipe d’enquête. Une fois que le chef de la Mission d’inspection de l’ONU, le Dr Sellström, aura confirmé l’utilisation des armes chimiques, « il y aura des comptes à rendre, traduire en justice ceux qui les ont utilisées et dissuader quiconque d’utiliser ces méthodes odieuses de guerre », a-t-il affirmé.
Tout en plaidant en faveur d’une plus « grande sécurité » du stockage des armes chimiques, il a souligné « l’urgence de la conférence internationale de Genève en vue de cesser les hostilités en Syrie car le peuple syrien aspire à la paix ».


Ban Ki-moon a par ailleurs indiqué à L’Orient-Le Jour « qu’en Syrie, il y a environ 4 500 personnes qui travaillent dans le cadre de l’ONU, dont 3 000 pour l’Unrwa ». « Nous sommes très prudents et nous prenons les mesures adéquates pour assurer la sécurité du personnel des Nations unies, a-t-il dit. Nous continuerons de surveiller l’évolution de la situation. Je peux vous assurer que la sécurité du personnel de l’ONU est primordiale, et nous avons en même temps une mission humanitaire. Nous nous activons pour acheminer de l’aide humanitaire quotidienne à beaucoup de personnes qui ont besoin de notre soutien. » « Par conséquent, nous faisons les préparatifs nécessaires en matière de sécurité pour notre personnel », a-t-il conclu.

 

 

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