L’objectif est de demander à l’ensemble des acteurs politiques de se réunir autour d’une même table de dialogue et de mettre en place « un gouvernement efficace, productif, capable d’assurer la protection des citoyens et d’aider les entrepreneurs à traverser cette période critique ».
« Il est vrai que l’arrêt de travail n’a jamais été de nos méthodes ni dans nos habitudes, poursuit le président du RDCL. Bien au contraire, notre ultime dessein a toujours été et restera la productivité, la croissance et la persévérance... Malheureusement, cette fois-ci, nous avons été contraint de frapper fort pour faire entendre notre voix, et exprimer nos maux, nos demandes légitimes à nos politiciens qui font la sourde oreille depuis plusieurs mois et qui ont complètement ignoré toutes nos précédentes demandes. »
Et de poursuivre : « Nous ne pouvons plus rester silencieux face à la dégradation quotidienne de notre sécurité, de notre économie et de notre pays. Nous ne pouvons plus accepter d’être gouverné par des “responsables sans responsabilités” qui refusent de s’entendre et de coopérer pour assurer nos besoins les plus élémentaires et légitimes. Nous ne pouvons plus vivre dans la psychose d’un prochain attentat, alors que nous savons qu’un accord entre tous les partis politiques réduirait considérablement les risques sécuritaires. Enfin, nous ne pouvons plus vivre au jour le jour sans plan ou stratégie claire commune gouvernementale qui nous permettrait de traverser cette crise ambiante. »
Fouad Zmokhol a insisté sur un message qui s’adresse « à tous les politiciens, tous bords confondus, dans l’espoir de les ramener à la raison, au dialogue constructif qui devient vital dans cette période critique de notre histoire ».
« Cette action ne sera clémente que si nous réagissons tous ensemble main dans la main pour sauver notre pays des mains invisibles qui veulent l’enflammer à nouveau », a conclu le président du RDCL.