Si une action militaire des Occidentaux contre le pouvoir syrien est engagée et dure au moins 48 heures, le régime tombera, a assuré hier dans une interview à Paris Mohammad Hussein el-Hajj Ali, un ex-général syrien ayant dirigé l’Académie nationale de défense à Damas. Âgé de 59 ans, cet ex-officier formait les officiers de l’armée dans cette académie avant de faire défection en août 2012 et de rejoindre l’opposition syrienne.
« Mes sentiments sont partagés : aimeriez-vous que votre peuple soit bombardé ? (...) Mais en tant que militaire et officier, je souhaite cette action. Nous avons atteint un point de non-retour. L’Iran, la Russie, le Hezbollah soutiennent massivement le régime. L’opposition ne peut pas lutter à armes égales. Une catastrophe se déroule en Syrie. 300 000 personnes ont été tuées dans cette guerre. L’ONU en a enregistré 100 000 mais malheureusement, elle n’a pas les moyens de tout comptabiliser », dit l’ancien officier. « Les principales cibles devraient être les rampes de lance-missiles à longue portée, les radars, les systèmes de défense antiaériens, les centres de commandement, les centres de renseignements, les aéroports, mais je ne pense pas que les Occidentaux vont attaquer toutes ces positions. Ce ne sera pas si étendu. Le scénario d’attaques continues et de vaste portée est peu probable. Il n’y a pas de volonté internationale pour cela (...) », ajoute-t-il.
« Mes sentiments sont partagés : aimeriez-vous que votre peuple soit bombardé ? (...) Mais en tant que militaire et officier, je souhaite cette action. Nous avons atteint un point de non-retour. L’Iran, la Russie, le Hezbollah soutiennent massivement le régime. L’opposition ne peut pas lutter à armes égales. Une catastrophe se déroule en Syrie. 300 000 personnes ont été tuées dans cette guerre. L’ONU en a enregistré 100 000 mais malheureusement, elle n’a pas les moyens de tout comptabiliser », dit l’ancien officier. « Les principales cibles devraient être les rampes de lance-missiles à longue portée, les radars, les systèmes de défense antiaériens, les centres de commandement, les centres de renseignements, les aéroports, mais je ne pense pas que les Occidentaux vont attaquer toutes ces positions. Ce ne sera pas si étendu. Le scénario d’attaques continues et de vaste portée est peu probable. Il n’y a pas de volonté internationale pour cela (...) », ajoute-t-il.
Si une action militaire des Occidentaux contre le pouvoir syrien est engagée et dure au moins 48 heures, le régime tombera, a assuré hier dans une interview à Paris Mohammad Hussein el-Hajj Ali, un ex-général syrien ayant dirigé l’Académie nationale de défense à Damas. Âgé de 59 ans, cet ex-officier formait les officiers de l’armée dans cette académie avant de faire défection...
DE QUEL JOUR DE QUELLE ANNÉE À QUEL JOUYR DE QUELLE AUTRE ANNÉE ?
10 h 05, le 31 août 2013