Le comité de suivi de la réactivation de l’aéroport de Kleyaat a tenu hier une réunion urgente à la lumière des récents incidents sécuritaires (le rapt des deux pilotes de la Turkish Airlines et les menaces de bloquer la route de l’AIB). Un communiqué publié à l’issue de la réunion, et lu par le vice-président du comité, Nemer Hassan, a estimé que « le rapt des pilotes a annoncé une phase charnière difficile pour ceux qui contrôlent le pouvoir de décision politique après la révélation au grand jour de la vulnérabilité sécuritaire de l’aéroport, à cause de leurs aventures en dehors de l’éthique de l’aviation internationale, le Liban subit la menace d’une situation encore plus dangereuse et dramatique, dix mois après l’assassinat du général Wissam el-Hassan par la même méthode d’infiltration sécuritaire ». Face à cet état des lieux, il a appelé « chaque Libanais libre à lever haut la voix pour la réactivation de l’aéroport du président René Moawad à Kleyaat, de sorte que la sécurité de cet aéroport soit confiée exclusivement aux services officiels ». Il s’est surtout adressé « à toutes les tranches de la société du Nord et du Akkar, qui doivent entamer des démarches populaires et des escalades, afin d’augmenter la pression sur le gouvernement ». Il a fait état dans ce cadre « d’une série de démarches concrètes et pacifiques qui seront annoncées ultéruerement ». Nemer Hassan a appelé en outre l’État à « prendre immédiatement la décision de créer l’instance d’organisation de l’Aviation civile, afin de lui permettre de confier l’aéroport de Kleyaat à des compagnies spécialisées, en œuvrant à activer ce secteur qui est vital pour des milliers d’habitants du Nord, surtout en termes d’opportunités de travail ».
« Une nécessité vitale »...
Notons que le président de l’Association des commerçants de Beyrouth, Nicolas Chammas, s’est exprimé hier sur la question de la réactivation de l’aéroport de Kleyaat lors d’une entrevue télévisée. « L’importance de cet aéroport est liée au fait qu’il est vital pour le pays », a-t-il affirmé, faisant remarquer que le pays comporte plus d’un port marin. « L’existence d’un deuxième aéroport est nécessaire, surtout que la fermeture de la route de l’AIB est intenable », a-t-il ajouté. Il a fait remarquer que le coût de la réactivation de l’aéroport de Kleyaat n’est pas un obstacle, puisque « l’aéroport existe déjà, et sa réhabilitation ne devrait coûter que quelque 100 millions de dollars, sachant qu’une régression liée au blocage de la circulation aérienne nous coûterait 500 à 600 millions de dollars ».
« Une nécessité vitale »...
Notons que le président de l’Association des commerçants de Beyrouth, Nicolas Chammas, s’est exprimé hier sur la question de la réactivation de l’aéroport de Kleyaat lors d’une entrevue télévisée. « L’importance de cet aéroport est liée au fait qu’il est vital pour le pays », a-t-il affirmé, faisant remarquer que le pays comporte plus d’un port marin. « L’existence d’un deuxième aéroport est nécessaire, surtout que la fermeture de la route de l’AIB est intenable », a-t-il ajouté. Il a fait remarquer que le coût de la réactivation de l’aéroport de Kleyaat n’est pas un obstacle, puisque « l’aéroport existe déjà, et sa réhabilitation ne devrait coûter que quelque 100 millions de dollars, sachant qu’une régression liée au blocage de la circulation aérienne nous coûterait 500 à 600 millions de dollars ».
Le comité de suivi de la réactivation de l’aéroport de Kleyaat a tenu hier une réunion urgente à la lumière des récents incidents sécuritaires (le rapt des deux pilotes de la Turkish Airlines et les menaces de bloquer la route de l’AIB). Un communiqué publié à l’issue de la réunion, et lu par le vice-président du comité, Nemer Hassan, a estimé que « le rapt des pilotes a...