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Liban

Kahwagi : L’armée ne prête allégeance qu’à son commandement

Le général Kahwagi s’est réuni hier avec des officiers.

« Le commandement de l’armée sera très strict en ce qui concerne les relations entre les officiers et les militaires d’une part et les leaders politiques de l’autre. L’armée ne prête allégeance qu’à son commandement. Les contacts entrepris avec les hommes politiques devraient se faire uniquement à travers et avec l’accord du commandement. Il est interdit d’être inféodé à une autorité hors de l’armée et il est interdit qu’un homme politique tende la main à l’armée à travers un soldat ou un officier », a déclaré le commandant en chef de l’armée, le général Jean Kahwagi. Notant qu’un « plan d’action interne sera lancé pour rectifier le tir au sein de la troupe », il a invité « les militaires à ne prendre des directives que du commandement de l’armée et non d’un parti, d’une communauté ou d’un clan ».
« Autant la troupe veut renforcer ses liens avec tous les pôles politiques, autant elle ne tolérera pas les atteintes dont elle pourrait être la cible. Avec assez de sagesse, l’armée ne creusera pas les différences qui existent entre les diverses catégories de la société libanaise et cela pour qu’elle reste au service de toutes les communautés du pays », a-t-il poursuivi.
Le général Kahwagi a tenu ces propos lors d’une réunion avec les officiers afin de leur présenter les orientations à venir du commandement de la troupe. Il a rendu hommage aux efforts déployés par l’armée dans la lutte contre le terrorisme, le contrôle des frontières et le renforcement du travail des services de renseignements militaires. « Grâce à ces efforts, l’armée a pu assurer un minimum de stabilité dans le pays », a-t-il dit.
Se penchant sur les événements de Abra, il a mis l’accent sur « les sacrifices consentis par les soldats, qui ont tenu à épargner les civils et qui ont, pour cette raison, essuyé des pertes plus importantes ».
Notant que « le Liban vit une période dangereuse et cruciale de son histoire », il a estimé que « l’armée a prouvé qu’elle peut empêcher l’explosion sécuritaire », appelant « la troupe à plus de vigilance ».
« Avec un gouvernement démissionnaire et une aggravation des dissensions politiques, l’armée reste unie et au-dessus de toutes les attaques dont elle a été la cible dernièrement », a-t-il indiqué. Il a également annoncé que « les semaines à venir seront témoins d’importantes opérations au sein de la troupe, notamment en ce qui concerne la transparence, l’abus de pouvoir et la lutte contre la corruption ».
Par ailleurs, le commandant en chef de l’armée s’est réuni avec le chef d’état-major malaisien, le général Zihn Mohd Bin Zulkiferi. Les relations bilatérales et la mission du contingent malaisien au sein de la Finul étaient au cœur des entretiens.
Le général Kahwagi s’est rendu hier à Aïn el-Tiné où il s’est entretenu avec le président de la Chambre Nabih Berry.
« Le commandement de l’armée sera très strict en ce qui concerne les relations entre les officiers et les militaires d’une part et les leaders politiques de l’autre. L’armée ne prête allégeance qu’à son commandement. Les contacts entrepris avec les hommes politiques devraient se faire uniquement à travers et avec l’accord du commandement. Il est interdit d’être inféodé...
commentaires (2)

"Il est interdit qu’un homme politique tende la main à l’armée à travers un officier." ! Gennnre un "officier" et Gendre et Maroniiite.... "Et il a invité les militaires à ne prendre des directives que du commandement de l’armée et non d’un parti, d’une communauté ou d’un clan." ! Il vise qui là : le hézébbb, les Druzes ou les Chïïtes, ou le Tribalisme clanique typique de certains Cazas ?

Antoine-Serge KARAMAOUN

09 h 23, le 07 août 2013

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Commentaires (2)

  • "Il est interdit qu’un homme politique tende la main à l’armée à travers un officier." ! Gennnre un "officier" et Gendre et Maroniiite.... "Et il a invité les militaires à ne prendre des directives que du commandement de l’armée et non d’un parti, d’une communauté ou d’un clan." ! Il vise qui là : le hézébbb, les Druzes ou les Chïïtes, ou le Tribalisme clanique typique de certains Cazas ?

    Antoine-Serge KARAMAOUN

    09 h 23, le 07 août 2013

  • Ce sont les partis, les courants et les hommes politiques qui ont le devoir d'éviter à tout prix leurs interférences grossières et antipatriotiques dans les affaires et le fonctionnement de l'armée.

    Halim Abou Chacra

    04 h 43, le 07 août 2013

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