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Campus

Les vacances sont là ! Ce que font les jeunes

L’été est là et il est temps de profiter du soleil. Tout le monde a droit à des vacances. Pourtant, en manque d’inspiration ou de budget, certains jeunes ne savent ni où aller ni quoi faire. Quelles sont les tendances cet été ? Quels plans ont les étudiants pour profiter des vacances sans se ruiner ? Éléments de réponses.

Christina Boutros, stagiaire dans une ONG.

« Le soleil d’été refuse de se coucher. Partout, à toute heure, il y a plein de plaisirs en plein air : bain de soleil, baignade, pêche et activités nautiques », lance Sacha Azar. L’ex-championne de natation poursuit : « Nager, pour moi, n’est pas uniquement un sport qui me permet de rester en forme, c’est aussi une source de relaxation et de joie. »
Outre la plage, ce qui intéresse les jeunes en été, ce sont les longues soirées à faire la fête. Carla Jurdi, étudiante en gestion, affirme : « L’essentiel pour moi est de pouvoir décompresser après avoir terminé mes examens. Je vais donc aux endroits où l’on peut danser et chanter jusqu’au lever du soleil. Je visite tous les pubs et je participe aux festivals qui proposent des tarifs avantageux. » Nour Barakat, qui vivra sa première rentrée universitaire en septembre, confie : « Cet été, je profite de la famille. Ce sera donc, pour moi, les grandes retrouvailles familiales à la montagne avec mes grands-parents et mes cousins. L’année prochaine en intégrant la fac, je n’aurais plus le temps de le faire. »

Voyage, voyage
Jihad Hachem, lui, effectuera cet été son premier voyage avec ses amis. L’étudiant en gestion raconte : « On a planifié ce séjour dès le début de l’année. Et pour pouvoir nous offrir l’occasion de nous évader, tous les mois, chacun mettait de côté un peu de l’argent gagné de son travail à temps partiel. »
Les vacances n’ont pas le même goût pour tout le monde. Nassim Chaaya, étudiant en marketing, est obligé de travailler à plein-temps tout l’été comme serveur pour pouvoir payer sa scolarité. « Je me contenterai des réunions avec les copains où l’on peut badiner et parler entre amis sans devoir payer cher », confie-t-il. « Face à la crise économique qui touche le pays, voyager relève pour certains du rêve inaccessible », se plaint Ribal Haddad, futur économiste. « Je m’étais promis de découvrir de nouvelles cultures, mais les prix des billets d’avion sont très dispendieux. Et je me suis aperçu qu’il y a plein de régions au Liban que je ne connais pas. Pourquoi alors aller trop loin ? » ajoute-t-il. Le jeune homme a donc décidé, avec un groupe d’amis, de faire du tourisme local. « Chaque fin de semaine, on visitera le village de l’un d’entre nous. De cette manière, on découvrira notre pays et on passera des vacances actives en minimisant nos coûts. »
Hadil Younès, elle, étudie la criminalistique à l’AUST. Elle va profiter des vacances pour avancer dans ses études. « Parallèlement au travail saisonnier que j’ai pris, je me suis inscrite en session d’été à la fac. Le reste du temps, je me promène avec mes amis », précise-t-elle.

Briser la routine
Christian Afif, étudiant en gestion, attend l’été pour pratiquer les sports extrêmes. « Pour échapper aux cours théoriques qu’on apprend pendant toute l’année à la fac, passer de bonnes vacances, pour moi, ne s’accomplit pas sans se lancer un défi : escalader une montagne, pratiquer le parachutisme ascensionnel (parasailing), le ski nautique et le parachutisme (sky diving). Ces sports m’offrent de fortes poussées d’adrénaline et augmentent ma confiance en moi-même. » Pour Waël Singer, étudiant en marketing à l’AUST, la réjouissance réside dans l’aventure. « L’été est le meilleur moment pour se lancer dans un voyage en voiture, séjourner au désert ou camper en pleine nature. Mais cette année, la situation sécuritaire de toute la région n’est pas propice à ce genre de divertissement. »
Karen el-Hélou, étudiante en architecture d’intérieur, a une autre idée des vacances. « Cet été, je ferai une retraite loin du monde, dans un couvent. Ce sera comme un pèlerinage personnel pour me débarrasser du stress et faire le plein d’énergie positive », affirme-t-elle.
Étudiante en journalisme, Christina Boutros a des difficultés à concilier stage et études. La jeune fille a donc décidé de profiter de l’arrêt des cours pour suivre une formation avec une ONG qui œuvre pour le développement de la démocratie. La future journaliste sera amenée à réaliser un court-métrage qui sensibilise les jeunes sur leur rôle et leur responsabilité dans le changement vers la démocratie. « De cette façon, je vis ma passion tout en rendant l’utile divertissant », confie-t-elle, avant d’ajouter : « Tous les jeunes, ayant choisi leurs filières d’études ou non, doivent effectuer des stages durant l’été. Cela leur permettra de trouver leur vocation. »
Élias Semaha, pour sa part, a choisi le bénévolat pour occuper ses jours d’été. « Je me suis engagé comme bénévole dans le secteur jeunesse de la Croix-Rouge. Je vis des expériences exceptionnelles qui me permettent de forger ma personnalité tout en étant utile à la société », indique-t-il. Nathalie Chamoun est du même avis. Elle aussi a choisi de devenir volontaire en intégrant une association qui organise des camps pour enfants dans les régions rurales. « Ce bénévolat me permet d’apporter de la joie à ces enfants, ce qui me confère une grande satisfaction », confie-t-elle, avant de conclure : « Pendant les vacances d’été, il faut rompre avec le quotidien. Exercer une activité où le divertissement et la détente sont au rendez-vous permet de revenir en pleine forme pour la rentrée. »
Un conseil à prendre en considération.

Arzé NAKHLÉ
« Le soleil d’été refuse de se coucher. Partout, à toute heure, il y a plein de plaisirs en plein air : bain de soleil, baignade, pêche et activités nautiques », lance Sacha Azar. L’ex-championne de natation poursuit : « Nager, pour moi, n’est pas uniquement un sport qui me permet de rester en forme, c’est aussi une source de relaxation et de joie. » Outre la plage, ce qui...
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