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À La Une - Liban

Liban : report des séances parlementaires controversées

Le mouvement Amal accuse certaines parties de vouloir torpiller les prérogatives de la Chambre.

Photo d'archives d'une séance parlementaire sur la Place de l'Etoile, à Beyrouth.

Le président du Parlement, Nabih Berry, a reporté les séances parlementaires prévues cette semaine aux 16, 17 et 18 juillet pour défaut de quorum.

 

Une polémique a éclaté sur la légalité de ces séances à l'ombre d'un gouvernement démissionnaire.

 

Samedi, M. Berry avait affirmé que nul, à part la Constitution, ne pouvait empêcher le Parlement de légiférer, mettant ainsi d’emblée la Loi fondamentale de son côté. Il a soutenu que le Parlement doit être considéré comme étant en session extraordinaire d’office jusqu’à la formation d’un nouveau gouvernement.

Mais selon le Premier ministre sortant Nagib Mikati, et avec lui la plupart des composantes du 14 Mars, s’il est vrai qu’en l’absence d’un gouvernement en titre, la Chambre est en session extraordinaire d’office, cela vaut uniquement pour les questions qui posent une certaine urgence ou ayant un caractère exceptionnel, comme la prorogation des mandats des chefs des organismes de sécurité. Le Premier ministre sortant a donc opposé une fin de non-recevoir au président de la Chambre et annoncé que le gouvernement sortant ne pourrait assister à la séance, laquelle devait être considérée comme contraire à la Constitution.

 

(Lire aussi: Raï appelle les responsables politiques à la réconciliation)

 

M. Mikati et ses alliés ont de ce fait décidé de boycotter la séance prévue lundi. De même que les principales composantes du 14 Mars.

 

Lundi, le député Ahmed Fatfat, membre du bloc parlementaire du Courant du Futur, a accusé le président du Parlement d’"exécuter à la lettre la politique du Hezbollah".

"M. Berry n’est pas un modéré, il applique à la lettre la politique du Hezbollah au Liban. Il ne lui revient pas d’interpréter la Constitution, cette tâche incombe à la Chambre", a déclaré M. Fatfat lors d’une conférence de presse au Parlement.

 

De son côté, le député du mouvement Amal, Ali Hassan Khalil, a accusé certaines parties de vouloir torpiller les prérogatives du Législatif. "Le président de la Chambre Nabih Berry a toujours œuvré à protéger la sécurité et la stabilité au Liban. Nous ne pouvons pas changer l’équilibre des pouvoirs garanti par la Constitution", a déclaré M. Hassan Khalil.

 

 

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Samedi, M. Berry avait affirmé que nul, à part la Constitution, ne pouvait empêcher le Parlement de légiférer, mettant ainsi...
commentaires (2)

IFTA7... SAKIR.... IFTA7... SAKIR... ET LE JEU CONTINUE !

SAKR LOUBNAN

14 h 20, le 01 juillet 2013

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Commentaires (2)

  • IFTA7... SAKIR.... IFTA7... SAKIR... ET LE JEU CONTINUE !

    SAKR LOUBNAN

    14 h 20, le 01 juillet 2013

  • "Le mouvement Amal accuse certaines parties de vouloir torpiller les prérogatives de la Chambre." Ha, ha, ha, un parti politique accuse son chef de torpiller les prérogatives du président de la Chambre. allons, allons, M. Berry ne fait que paralyser les institutions....

    Charles Fayad

    13 h 29, le 01 juillet 2013

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