Des journaliers de l'EDL ont mis le feu lundi à des bennes à ordures et à des pneus devant le siège de la compagnie, à Beyrouth. Photo ANI
Les journaliers de l’Électricité du Liban (EDL) ont relancé lundi leur mouvement de protestation pour dénoncer un nouveau projet de loi transmis au Parlement, visant à les cadrer.
La manifestation, qui a eu lieu devant le siège de la compagnie à Mar Mikhael, à Beyrouth, a failli tourner au drame lorsque l’un des employés a tenté de s'immoler par le feu. le manifestant a été transporté à l'hôpital Geitaoui pour soigner des brûlures aux jambes.
Les contractuels ont également mis le feu à des bennes à ordures et bloqué la route principale menant au siège de la compagnie.
Selon la chaîne de télévision LBC, les journaliers menacent de recourir en "masse à des immolations par le feu", accusant les politiciens de les avoir trompés. Selon eux, certaines clauses du nouveau projet de loi contreviennent à l’accord initial passé en janvier dernier avec le gouvernement.
"S'il est voté au Parlement, ce projet de loi va créer de très graves problèmes, a affirmé à la LBC Loubnan Makhoul, un représentant des journaliers. Ce projet ne prévoit pas des indemnités et, tel qu’il est présenté, personne ne sera cadré". "Cette journée n’est qu’un avertissement. Nous n’acceptons plus des promesses", a-t-il averti.
En milieu de journée, les manifestants ont toutefois affirmé avoir reporté leur mouvement suite au report des séances parlementaires prévues cette semaine.
Jeudi dernier, la Confédération générale des travailleurs libanais (CGTL) avait rappelé au Parlement la "nécessité et l’urgence d’approuver la grille des salaires et de cadrer les journaliers de l’EDL."
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