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Moyen-Orient - REPORTAGE

Réintégrer les familles de Daech, un immense défi pour Raqqa

La ville de l’Est syrien bascule en 2014 dans la terreur imposée par le groupe jihadiste. Sur place, des combattants venus du monde entier s’installent et se marient avec des Syriennes. Certaines ont même épousé l’idéologie de l’organisation terroriste. Des femmes vues comme complices de la terreur, qui tentent aujourd’hui de retrouver une place dans leur communauté.

Réintégrer les familles de Daech, un immense défi pour Raqqa

Najha, qui travaille auprès de l’ONG locale Oxygen, discute avec deux ex-épouses de combattants saoudiens de l'État islamique dans une rue du centre-ville de Raqqa, le 20 avril 2024. Photo Céline Martelet

Dans un appartement vide du centre-ville de Raqqa, deux femmes discutent, assises sur un fin matelas posé à même le sol. Deux enfants ne cessent de les interrompre. L’un d’eux entre et sort de la pièce en espérant attirer l’attention de Souad, sa mère. Mohammad a 7 ans, son frère Omar deux de plus. Leur père est un jihadiste australien. En 2014, à Raqqa, il a épousé une femme originaire de la ville. Un mariage que Souad ne regrette pas : « Quand il est arrivé à Raqqa, il est venu demander ma main à mes parents. Ma famille n’était pas avec Daech, mais moi j’étais d’accord. Mon mari est gentil, sociable. Il parlait à tout le monde dans notre quartier. » Immobile, le regard fixe, elle répète comme la plupart des épouses de jihadistes un narratif bien rodé et assure qu’il n’a jamais porté d’arme, qu’il était médecin. Aujourd’hui,...
Dans un appartement vide du centre-ville de Raqqa, deux femmes discutent, assises sur un fin matelas posé à même le sol. Deux enfants ne cessent de les interrompre. L’un d’eux entre et sort de la pièce en espérant attirer l’attention de Souad, sa mère. Mohammad a 7 ans, son frère Omar deux de plus. Leur père est un jihadiste australien. En 2014, à Raqqa, il a épousé une femme originaire de la ville. Un mariage que Souad ne regrette pas : « Quand il est arrivé à Raqqa, il est venu demander ma main à mes parents. Ma famille n’était pas avec Daech, mais moi j’étais d’accord. Mon mari est gentil, sociable. Il parlait à tout le monde dans notre quartier. » Immobile, le regard fixe, elle répète comme la plupart des épouses de jihadistes un narratif bien rodé et assure qu’il n’a jamais porté d’arme,...
commentaires (1)

Cette dame chrétienne est d’une stupidité sans nom. Puisque ces femmes intégristes ont épousé la cause de DAECH. Elles ne regrettent rien!!! Cad si les hommes de DAECH reprenaient le pouvoir dans cette ville… cette femme chrétienne sera la première qu’ils égorgeront. Sachant que les femmes DAECH n’ont aucun droit à la parole. Et ne pourront pas l’aider sous prétexte que la femme chrétienne « a eu bon coeur et a aidé les femmes daech »… Le pardon chrétien est très mal placé avec cette catégorie d’intégristes qui vivent dans leur monde et tuent les personnes qui ont un mode de vie différent .

LE FRANCOPHONE

14 h 41, le 12 juin 2024

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Commentaires (1)

  • Cette dame chrétienne est d’une stupidité sans nom. Puisque ces femmes intégristes ont épousé la cause de DAECH. Elles ne regrettent rien!!! Cad si les hommes de DAECH reprenaient le pouvoir dans cette ville… cette femme chrétienne sera la première qu’ils égorgeront. Sachant que les femmes DAECH n’ont aucun droit à la parole. Et ne pourront pas l’aider sous prétexte que la femme chrétienne « a eu bon coeur et a aidé les femmes daech »… Le pardon chrétien est très mal placé avec cette catégorie d’intégristes qui vivent dans leur monde et tuent les personnes qui ont un mode de vie différent .

    LE FRANCOPHONE

    14 h 41, le 12 juin 2024

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