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Campus

L’Université Sainte-Famille : ouverte vers l’avenir, au service de la société

Unique université privée dans la ville de Batroun, l’Université Sainte-Famille (USF) dispense ses formations académiques, depuis 2009, par l’intermédiaire de trois facultés : santé, pédagogie et gestion.

Le campus de l’USF à Batroun.

La création de l’USF à Batroun n’est pas le fruit du hasard. Sœur Marie du Christ, rectrice de l’université, confie : « Il s’agit d’une prise de conscience qui trouve ses racines dans l’enseignement du fondateur, le patriarche Élias el-Hoayek, et son souffle dans la visée moderne de la solidarité économique et sociale. » Au-delà du choix de dispenser un enseignement supérieur, de produire et de diffuser la connaissance par la formation et la recherche, existe la volonté de contribuer au développement local de cette région du Liban-Nord.
Fondée sur plus de 110 ans d’enseignement scolaire, plus d’un quart de siècle d’enseignement supérieur technique et académique, l’Université Sainte-Famille fut établie par un décret présidentiel en 2009, neuf ans après la naissance de l’Institut universitaire des sciences paramédicales à Batroun. Le bâtiment principal, très moderne, à deux pas de la mer, réunit trois facultés : santé, pédagogie et gestion. « C’est un environnement calme, propre et agréable », souligne Christelle, 20 ans, étudiante à la faculté de santé.

Différentes filières et riches formations professionnelles
Les étudiants apprécient particulièrement la proximité géographique de l’USF. Édith et Manal, étudiantes en 2e année de gestion, viennent respectivement de Douma et de Boksmaya, villages dans la région de Batroun. Contrairement aux jeunes qui suivent leurs études à Tripoli ou à Beyrouth, elles gagnent en temps et en argent : pas de kilomètres à parcourir pour rentrer chez elles ni de chambres d’étudiants à louer. Pour les étudiants qui viennent de plus loin, l’université propose des logements au foyer, sur le campus, et des accords avec des résidences à proximité.
La faculté de santé propose de nombreuses formations professionnelles : sciences infirmières, études de sage-femme, sciences de laboratoire, physiothérapie et radiologie. « Très peu d’universités proposent la filière que j’ai choisie. De plus, la faculté de santé de l’USF a une très bonne réputation », lance Dayana, 3e année en études de sage-femme. Ce qui a permis à cette faculté de poursuivre dans la bonne voie, d’après la rectrice, ce sont « les années d’expérience universitaire en tant qu’institut et l’engagement professionnel de longue date des sœurs de la Sainte-Famille, dans le monde médical ».
La faculté de pédagogie de l’USF, quant à elle, existe depuis quatre ans et propose plusieurs spécialisations : orthopédagogie, enseignement préscolaire, éducation de base (EB) cycle I, EB cycle II, EB Cycle III ainsi qu’une formation continue pour ceux qui détiennent un diplôme technique (TS) ou une licence en pédagogie.
Pour la faculté de gestion, l’équipe dirigeante de l’USF a fait appel à des experts en économie et en management afin de structurer le programme d’enseignement et d’évaluation. « Plusieurs universités européennes, particulièrement françaises, ont permis à cette faculté d’offrir un programme adapté aux besoins du marché du travail », précise sœur Marie du Christ.

Objectif : réussite
« Depuis sa création, l’USF a mis en place plusieurs dispositifs pour favoriser l’intégration et la réussite des étudiants », explique la rectrice. À partir de la première année de licence, les jeunes bénéficient d’un accompagnement individuel assuré par des enseignants qui les conseillent, décèlent leurs difficultés et les suivent. Un accompagnement sur mesure pour Manal et ses camarades. « Si l’un de nous manque un cours, les professeurs sont prêts à répondre à toutes ses questions. » Christelle, 2e année d’études de sage-femme, affirme : « Avec les enseignants, on forme une sorte de famille. Ces liens n’existent pas toujours dans les autres universités. »
Les étudiants interrogés apprécient que leurs cours soient à la fois théoriques et pratiques et soulignent l’importance des stages, proposés à partir de la première année de licence, qui leur permettent de découvrir davantage le métier qu’ils veulent exercer. De plus, les cours de sport et de danse les poussent à échanger entre eux et les aident à s’épanouir physiquement et intellectuellement. C’est dans cette perspective que l’USF cherche à développer des initiatives artistiques et culturelles comme la première édition de Miss USF remportée par l’étudiante Éliane Saadé et ses trois dauphines : Carmen Youssef, Christelle Yammine et Salma Kanaan.
En ce qui concerne les projets de l’USF, la rectrice affirme que l’université proposera prochainement aux étudiants de nouveaux programmes de master. « Nous sommes sur la bonne voie, ajoute sœur Marie du Christ, nous progressons suivant le schéma classique d’une université ouverte vers l’avenir et au service de la société. »
Depuis octobre 2009, l’université a accueilli 797 étudiants. L’USF-Batroun a, décidemment, de beaux jours devant elle.
La création de l’USF à Batroun n’est pas le fruit du hasard. Sœur Marie du Christ, rectrice de l’université, confie : « Il s’agit d’une prise de conscience qui trouve ses racines dans l’enseignement du fondateur, le patriarche Élias el-Hoayek, et son souffle dans la visée moderne de la solidarité économique et sociale. » Au-delà du choix de dispenser un enseignement...
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