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Liban

Geagea : Après Saïda, l’État appelé à se comporter de la même manière avec toutes les armes illégales

Le président des Forces libanaises (FL), Samir Geagea, a estimé hier qu’au lendemain des incidents de Abra, « l’État est sur la sellette et ne peut que poursuivre sa confrontation avec toutes les armes illégales et toutes les pratiques qui échappent au cadre de la loi, quelle que soit la partie qui en est à l’origine ». Aussi a-t-il appelé, dans le cadre d’un entretien à l’agence al-Markaziya, « les autorités à assumer leurs responsabilités ».


« L’État a montré sa capacité à mater n’importe quel phénomène illégal et est appelé à ne plus agir différemment ailleurs, là où les armes illégales et les pratiques échappant au cadre de l’État et de la loi sévissent dans des circonstances similaires », a-t-il dit. « Si l’État n’achève pas ce qu’il a commencé comme mesures fermes et volonté de trancher au plan militaire quand il le faut, il risque de tomber dans l’interdit », a-t-il noté. « Après ce qui s’est produit à Saïda, il n’est plus permis de ne pas arrêter les assassins de Hachem Salmane, qui sont identifiés par des photos et dont on connaît les noms. L’État est dans une position délicate et particulière. Notre pari est grand sur ses capacités et sa décision. Nous sommes tous derrière lui pour sauver le Liban : il est temps de prouver la capacité de la légalité, derrière laquelle se trouve la majorité écrasante des Libanais », a ajouté Samir Geagea.


M. Geagea a souligné que « le 14 Mars tout entier se tient aujourd’hui plus que jamais derrière les positions patriotiques et souverainistes du président de la République, le général Michel Sleiman ». En réponse aux propos du chef de la diplomatie syrienne Walid Moallem concernant le mémorandum adressé par le chef de l’État à l’ONU au sujet des violations syriennes, le président des FL a indiqué que « l’histoire se souviendra du président Sleiman comme étant celui qui a eu l’audace de déposer une plainte contre la Syrie après toutes ses atteintes à la souveraineté libanaise ». « Il serait peut-être mieux que le ministre Moallem se repose pour quelques mois et mettre fin à ses logorrhées », a-t-il dit.
Samir Geagea a par ailleurs indiqué s’attendre que le Premier ministre désigné Tammam Salam forme un cabinet dans les plus brefs délais, en souhaitant que celui-ci soit « à l’image de ce que souhaitent idéalement M. Salam et le chef de l’État », en l’occurrence un gouvernement « très différent » et qui « n’inclue pas des personnalités indignes de confiance au plan étatique ». « Le cabinet ne doit être formé ni du 8 ni du 14 Mars, malgré le tort que cela va nous porter », a-t-il souligné.

Le président des Forces libanaises (FL), Samir Geagea, a estimé hier qu’au lendemain des incidents de Abra, « l’État est sur la sellette et ne peut que poursuivre sa confrontation avec toutes les armes illégales et toutes les pratiques qui échappent au cadre de la loi, quelle que soit la partie qui en est à l’origine ». Aussi a-t-il appelé, dans le cadre d’un...

commentaires (2)

Si par armes illégales notre éminent politique fait allusion a celle de la résistance, il serait évident qu'il ne tient pas compte des déclarations officielles de tous les gouvernement depuis le regretté Hariri père à ce jour, de ce qu'en pense la majorité des Libanais ainsi que l'armée qui est sous-armée voire désarmée face aux agressions de l'ennemi, et de la présidence de la république qui voudrait protéger la résistance même d'elle-même (belle trouvaille, bravo mister zeu présidainte: promu politique, avec mention!), etc. etc.. Ce qui a pour conséquence que de par ce fait, il se met hors la loi (on dit que c'est première gifle qui fait mal) et hors du temps.. il aurait donc besoin d'un "retour vers le futur (non hariréen)". Rappel: nous sommes en juin 2013 après Qousseir!

Ali Farhat

00 h 01, le 27 juin 2013

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Commentaires (2)

  • Si par armes illégales notre éminent politique fait allusion a celle de la résistance, il serait évident qu'il ne tient pas compte des déclarations officielles de tous les gouvernement depuis le regretté Hariri père à ce jour, de ce qu'en pense la majorité des Libanais ainsi que l'armée qui est sous-armée voire désarmée face aux agressions de l'ennemi, et de la présidence de la république qui voudrait protéger la résistance même d'elle-même (belle trouvaille, bravo mister zeu présidainte: promu politique, avec mention!), etc. etc.. Ce qui a pour conséquence que de par ce fait, il se met hors la loi (on dit que c'est première gifle qui fait mal) et hors du temps.. il aurait donc besoin d'un "retour vers le futur (non hariréen)". Rappel: nous sommes en juin 2013 après Qousseir!

    Ali Farhat

    00 h 01, le 27 juin 2013

  • Wallâh ya äamméh de plus en plus Fort et Classe, ce Docteur des Oüéétes et Hakîm Samîr Geagea....

    Antoine-Serge KARAMAOUN

    05 h 19, le 26 juin 2013

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