Le Premier ministre démissionnaire Nagib Mikati a reçu hier les responsables sécuritaires pour un suivi de l’évolution des heurts à Tripoli. M. Mikati a déclaré, à l’issue de cette réunion, que « l’armée a toutes les prérogatives pour prendre les mesures nécessaires en vue de mettre un terme aux troubles et arrêter ceux qui constituent une menace pour la sécurité ». Il a demandé à toutes les forces politiques de collaborer avec l’armée et les forces de l’ordre afin de maîtriser la situation, sans fournir de couverture aux fauteurs de troubles. « Il faut éloigner Tripoli des dissensions politiques, ce n’est pas un lieu pour faire passer les messages », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, devant ses visiteurs, M. Mikati a rappelé que « la position officielle du Liban reste celle de la distanciation avec la crise syrienne, conformément à la déclaration de Baabda ».
« La période que nous traversons n’est pas une période de transition, elle est cruciale et exceptionnelle, et nécessite un sens aigu des responsabilités de la part de toutes les composantes politiques, a-t-il poursuivi. Or les divisions politiques, si elles perdurent, provoqueront un effondrement généralisé. Il faut donc encourager le dialogue sérieux et responsable entre les camps politiques, afin de préserver nos caractéristiques nationales et éviter le chaos. »
Le Premier ministre a appelé toutes les forces politiques à se mettre d’accord sur une loi électorale au plus vite, ce qui permettra de respecter l’échéance des législatives. Il a encouragé une nouvelle fois le Parlement à « prendre pour point de départ le projet de loi adopté par le gouvernement, surtout qu’il constitue une base acceptable pour le débat autour des élections ».
Notons par ailleurs que M. Mikati a reçu dans la journée une délégation syriaque-orthodoxe, regroupant notamment plusieurs évêques de la communauté ainsi que le président de la Ligue syriaque, M. Habib Ephrem (qui avait été reçu auparavant dans la journée par le député Samy Gemayel). La réunion a porté sur le problème de l’enlèvement des deux évêques grec-orthodoxe et syriaque-orthodoxe à Alep. M. Mikati a souligné à cette occasion que « la présence chrétienne en Orient est fondamentale et nécessaire, en dépit des difficultés qui se manifestent dans plus d’un pays ».
Par ailleurs, devant ses visiteurs, M. Mikati a rappelé que « la position officielle du Liban reste celle de la distanciation avec la crise syrienne, conformément à la déclaration de Baabda ».
« La période que nous traversons n’est pas une période de transition, elle est cruciale et exceptionnelle, et nécessite un sens aigu des responsabilités de la part de toutes les composantes politiques, a-t-il poursuivi. Or les divisions politiques, si elles perdurent, provoqueront un effondrement généralisé. Il faut donc encourager le dialogue sérieux et responsable entre les camps politiques, afin de préserver nos caractéristiques nationales et éviter le chaos. »
Le Premier ministre a appelé toutes les forces politiques à se mettre d’accord sur une loi électorale au plus vite, ce qui permettra de respecter l’échéance des législatives. Il a encouragé une nouvelle fois le Parlement à « prendre pour point de départ le projet de loi adopté par le gouvernement, surtout qu’il constitue une base acceptable pour le débat autour des élections ».
Notons par ailleurs que M. Mikati a reçu dans la journée une délégation syriaque-orthodoxe, regroupant notamment plusieurs évêques de la communauté ainsi que le président de la Ligue syriaque, M. Habib Ephrem (qui avait été reçu auparavant dans la journée par le député Samy Gemayel). La réunion a porté sur le problème de l’enlèvement des deux évêques grec-orthodoxe et syriaque-orthodoxe à Alep. M. Mikati a souligné à cette occasion que « la présence chrétienne en Orient est fondamentale et nécessaire, en dépit des difficultés qui se manifestent dans plus d’un pays ».
Le Premier ministre démissionnaire Nagib Mikati a reçu hier les responsables sécuritaires pour un suivi de l’évolution des heurts à Tripoli. M. Mikati a déclaré, à l’issue de cette réunion, que « l’armée a toutes les prérogatives pour prendre les mesures nécessaires en vue de mettre un terme aux troubles et arrêter ceux qui constituent une menace pour la sécurité ». Il a...