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Liban

À Delhamiyé, main dans la main avec les humanitaires

Dans le camp sauvage de Delhamiyé, les femmes rentrent de la cueillette de la menthe.

Au croisement de Delhamiyé, entre Bar Élias, Zahlé et Kfarzabad, un camp sauvage de réfugiés syriens a vu le jour, non loin d’un barrage de l’armée, à proximité de l’Anti-Liban. Avant la crise syrienne, ce campement était exclusivement habité par des ouvriers syriens. Mais depuis, ces ouvriers ont emmené leurs familles, et les familles de leurs familles, toutes venues d’Alep. Sur le terrain, 42 tentes se dressent, louées par les réfugiés entre 250 000 et 300 000 LL par an. Une flopée d’enfants courent, jouent, se disputent. Quelques chèvres bêlent derrière les tentes. Plus loin, des poules caquettent. Un homme, Moussa Jassem, lui aussi réfugié, veille au bon fonctionnement de la petite communauté. Ici, la majorité des adultes ont un emploi. Les hommes sont ouvriers journaliers et les femmes travaillent dans les champs agricoles. Les tentes sont proprettes et bien rangées. Le campement est équipé d’un puits artésien. Si les revenus sont maigres, les habitants du camp s’en sortent avec les moyens du bord et font preuve de solidarité envers leurs proches chômeurs ou malades. Mohammad, blessé à la jambe en Syrie et père de cinq enfants, bénéficie de cette solidarité.
Il faut dire aussi que les organisations internationales veillent, financées par l’Union européenne, comme l’organisation humanitaire suisse Medair, Handicap international, Action contre la faim ou le Programme mondial pour la faim. Certaines contribuent à l’amélioration de l’infrastructure du campement, d’autres distribuent des kits de cuisine, d’autres encore des aides alimentaires. Quant à Handicap international, elle assure des séances de rééducation aux patients comme Mohammad, ou de physiothérapie à d’autres malades comme ce petit garçon infirme moteur cérébral (IMC) de deux ans et demi. Elle assure enfin une aide psychologique aux réfugiés traumatisés par le conflit armé.

A.-M.H.
Au croisement de Delhamiyé, entre Bar Élias, Zahlé et Kfarzabad, un camp sauvage de réfugiés syriens a vu le jour, non loin d’un barrage de l’armée, à proximité de l’Anti-Liban. Avant la crise syrienne, ce campement était exclusivement habité par des ouvriers syriens. Mais depuis, ces ouvriers ont emmené leurs familles, et les familles de leurs familles, toutes venues d’Alep....

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